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Jeux des Jeunes de l’océan Indien : Les Comores obtiennent le masquage des symboles français sur les tenues mahoraises

Les tensions géopolitiques entre les Comores et la France autour de Mayotte ont une nouvelle fois éclaté à l’occasion des Jeux des Jeunes de l’océan Indien, organisés cette année aux Seychelles. Mais cette fois, les Comores ont obtenu gain de cause : les symboles tricolores présents sur les tenues officielles des jeunes sportifs mahorais seront masqués.

En cause, le logo représentant la Marianne blanche sur fond bleu et rouge, qui orne la manche gauche des t-shirts des athlètes mahorais. Pour les autorités comoriennes, il s’agit d’une provocation politique, un rappel visuel de la souveraineté revendiquée par la France sur Mayotte – une île que Moroni considère comme comorienne, occupée illégalement depuis 1975.

Les organisateurs de la compétition, conscients de la sensibilité du dossier, ont pris une décision d’apaisement : les sportifs de Mayotte conserveront leurs tenues, mais devront dissimuler le logo tricolore, soit en le masquant, soit en retroussant la manche concernée.

Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu. À plusieurs reprises, les Comores ont dénoncé la présence de symboles français sur les délégations mahoraises lors d’événements sportifs régionaux. En 2015, aux Jeux des Îles à La Réunion, la délégation comorienne avait même quitté la cérémonie d’ouverture, protestant contre l’intégration de Mayotte sous bannière française.

Les Jeux des Jeunes, censés être un moment d’union et de fraternité dans la région, se retrouvent une fois encore au cœur d’un affrontement diplomatique. Les Comores continuent de défendre une position conforme au droit international et à la mémoire collective des peuples de l’archipel : Mayotte est et restera une île comorienne.


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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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