Dans la nuit du dimanche 02 mai, des pluies torrentielles se sont abattu à Anjouan et ont causé beaucoup de dégâts dans la préfecture de Mutsamudu. L’Alliance française est inondée..
« Le bâtiment de l’Alliance Française de Mutsamudu est inondé par une déferlante des eaux pluviales d’une hauteur de près de 2 mètres. Plusieurs maisons dans les parages sont aussi gravement inondées par la pluie », témoigne un habitant du quartier Missiri de Mutsamudu. Ce dimanche 02 mai, la pluie qui s’est abattue dans la capitale était inimaginable. La route qui mène vers les bureaux de l’ONICIR n’est plus accessible.
Les dégâts sont très coûteux dans plusieurs recoins de l’île à l’instar de Mirontsy. Entre amertume, dégâts et désolation, Irfaane Ahmed Assane, un employé à l’AF de Mutsamudu ne trouve pas les mots. « L’alliance est frappée de plein fouet. C’est tellement dure », dit-il, avant d’ajouter que « la pluie n’a pas duré, mais le débit pluviométrique a fait d’énormes dégâts ».
La pression de la rivière a provoqué l’écroulement d’un mûr de presque 4 mètres. Des maisons sont remplies de boue et de sable et des habitations sont quasiment ravagées par les eaux nocturnes. Selon un ingénieur de la ville, un mauvais assainissement cause toujours des dégâts à la longue surtout dans un pays où le PLU (plan local urbain) reste l’éternelle théorie de la construction. « L’évacuation des eaux est le seul garant de la sécurité des fondations des maisons et autres infrastructures », dit-il. Mohamed Moutui, enseignant à l’Alliance française a aussi réagi avec amertume et désespoir, autant que les responsables et le corps enseignant de l’Alliance.
Nabil Jaffar / LGDC
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