Ce vendredi 19 juillet au matin, les habitants du quartier des Moulins à Nice et la communauté comorienne de Nice ont appris l’arrestation d’un individu suspecté d’être impliqué dans l’incendie qui a coûté la vie à sept personnes, toutes originaires des Comores. La nouvelle a été relayée sous l’œil des caméras du journal télévisé de TF1.
L’enquête, qui privilégie la piste criminelle, a révélé que trois départs de feu avaient été déclenchés aux premier, deuxième et troisième étages de l’immeuble sinistré. Trois individus sont soupçonnés d’être à l’origine de cet incendie tragique. Quelques minutes avant le drame, les suspects ont été filmés par une caméra de vidéosurveillance en train d’entrer puis de sortir du bâtiment. Les enquêteurs examinent également les images des autres caméras de la ville pour retracer le parcours de leur véhicule.
Les prélèvements effectués par la police scientifique sur les lieux jeudi sont en cours d’analyse et sont jugés cruciaux pour l’enquête. Un représentant du syndicat de police Alliance a souligné l’importance de « l’exploitation des traces et indices faite par la police scientifique sur place, savoir quelle méthode a été utilisée, est-ce qu’il reste de l’ADN. »
Dans ce quartier gangrené par le trafic de drogue, les habitants ne doutent pas du profil des auteurs. « Des trafiquants, ceux qu’on appelle les guetteurs, » a déclaré un résident, se disant sûr à « mille pour cent » que l’incendie est lié au trafic de drogues.
La police s’efforce de déterminer qui était visé par les incendiaires et si un différend avait éclaté entre les auteurs et des habitants de l’immeuble dans les jours précédant le drame. Une enquête de voisinage est en cours pour obtenir des témoignages précieux, et l’analyse des données téléphoniques pourrait également apporter des réponses. Les enquêteurs scrutent tous les téléphones ayant émis des signaux à proximité des lieux avant, pendant et après les faits.
IBM
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