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Fin des élections et levée de l’immunité des candidats : les arrestations commencent

Quelques heures seulement après la validation par la Cour Suprême de la réélection du président Azali Assoumani avec 57% des voix, une arrestation marquante a eu lieu aux Comores.  Les arrestations des candidats opposants etaient prévisibles. En effet  dans plusieurs interviews le directeur de campagne du candidat Azali et ministre de l’agriculture avait accusé l’opposition d’être derrière les violences post-électorales, qui ont eu lieu au Comores après la proclamation des résultats provisoires. Moussa Ibrahim, candidat malheureux au poste de gouverneur de l’île de Ngazidja et originaire de la ville  d’Iconi, a été appréhendé par la gendarmerie quelques  heures après la proclamation des résultats définitives.

Les opposants candidats ne pouvaient pas être arrêté avant la fin des élections, car ils avaient une immunité.Cette arrestation survient dans un contexte déjà tendu, exacerbé par la décision de la Cour Suprême a validé la réélection du  président Azali Assoumani.

La tension dans le pays a rapidement monté suite à cette annonce. Dans plusieurs villages, des habitants sont descendus dans les rues, brandissant des pancartes avec des slogans tels que « Azali Dégage », signe d’une opposition croissante et d’un mécontentement populaire face à la situation politique actuelle.

Cet événement s’inscrit dans un cadre plus large de contestations et d’accusations de fraude électorale massive qui ont suivi les résultats proclamés par la CENI. La décision de la Cour Suprême, bien que légèrement différente des chiffres initiaux, n’a pas suffi à apaiser les doutes et les inquiétudes de l’opposition.

L’arrestation de Moussa Ibrahim et les manifestations populaires reflètent l’instabilité croissante aux Comores. Alors que le gouvernement de Azali Assoumani semble déterminé à consolider son pouvoir, l’opposition et une partie de la population expriment ouvertement leur résistance et leur désaccord avec la direction actuelle du pays.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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