
Le vendredi 17 novembre dernier a marqué la clôture du dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle et celle des gouverneurs des îles aux Comores. Une frénésie s’est emparée des candidats qui se sont précipités pour déposer leurs dossiers. Sur les 23 candidatures retirées pour la présidentielle, 11 ont été officiellement soumises à la Cour suprême.
Parmi les prétendants à la magistrature suprême, on retrouve des personnalités influentes telles que Mouigni Baraka Said Soilihi, ancien gouverneur de Ngazidja et leader du parti RDC, Mohamed Daoudou alias Kiki, ancien ministre de l’intérieur, Azali Assoumani, actuel président de la République et leader du parti Crc, Dr Salim, médecin et candidat du parti Juwa de l’ancien président Sambi, Aboudou Soefou, ancien ministre des affaires étrangères, Hamidou Bourhane, ancien président de l’Assemblée nationale, Natuk Mohamed Mouzaoir, secrétaire national du parti Ulezi, Ahamada Marzouk et Dr Achmet Mohamed, ancien candidat malheureux aux dernières élections présidentielles et leader du mouvement Hury.
Du côté des gouverneurs des îles, sur les 22 dossiers retirés à la CEII de Ngazidja, 12 ont été officiellement déposés, bien que 3 d’entre eux soient rejetés provisoirement. À Anjouan, sur 19 dossiers retirés, 12 ont été déposés, avec 2 rejets provisoires. À Moheli, sur les 16 dossiers retirés, 10 ont été déposés. Parmi les candidats aux postes de gouverneurs de Ngazidja et Moheli, on retrouve des figures notables comme Said Ali Said Cheyhane, directeur général des Comores Télécom, et Abdallah Said Sarouma, vice-président de l’Assemblée nationale.
Dans les jours à venir, deux grandes figures du régime, Ibrahim Mze à Ngazidja et Mme Chamina à Mwali, affronteront ces candidats éminents. La scène politique comorienne s’annonce intense avec un examen minutieux des dossiers par la Cour suprême et les commissions électorales insulaires indépendantes. La fièvre électorale s’empare du pays à mesure que l’on se rapproche des élections présidentielles et des gouverneurs des îles.
Misbah Said
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