
Alors que le pays traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire récente, le Chef de l’État, Azali Assoumani, semble ignorer délibérément les souffrances de son propre peuple. Avec 109 décès attribués au choléra en seulement trois mois et des centaines de citoyens sans abri à cause des inondations dévastatrices, l’indifférence du gouvernement est tout simplement révoltante.
Au lieu de prendre des mesures urgentes pour soulager les souffrances de la population, Azali Assoumani prévoit de dépenser une somme extravagante, estimée à 1,2 million d’euros, pour une cérémonie d’investiture somptueuse. Pendant que les hôpitaux sont débordés par les patients atteints du choléra et que les équipes de secours s’efforcent de venir en aide aux sinistrés des inondations, le Chef de l’État se prépare à faire la fête sur le dos des victimes.
L’investiture, censée être un moment de célébration pour le pays, est désormais entachée par l’arrogance et le mépris des dirigeants envers leur propre peuple. Alors que la population croupit dans la misère, Azali Assoumani continue de se cramponner au pouvoir, refusant d’entendre les cris de détresse de ceux qu’il est censé servir.
Pendant que les politiciens de l’opposition sont réduits au silence et emprisonnés pour avoir osé exprimer leur désaccord avec le régime en place, le peuple comorien souffre en silence, abandonné par ceux qui sont censés le représenter.
Cette cérémonie d’investiture, loin d’être une célébration de la démocratie et du progrès, devient un symbole de l’indécence et du mépris des dirigeants envers leur propre peuple. Pendant que le Colonel s’accroche au pouvoir, le pays s’enfonce dans la misère et la désolation.
IBM
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