Salsabil, reconnue comme la principale société de production d’eau minérale aux Comores, fait face à une situation complexe. Récemment, la Direction Générale des Impôts (DGI) a fermé les portes de Salsabil pour non-paiement d’impôts, soulevant des questions sur son statut juridique et fiscal.
Cette affaire soulève un débat important. Selon certaines sources, notamment une convention signée entre Salsabil et l’État comorien, la société serait à but non lucratif, contribuant ainsi à l’aide aux Comores. En vertu de cette convention, Salsabil aurait été exonérée de toute taxe depuis sa création. Cette information, bien qu’affirmée par certains, reste pour l’instant non vérifiée et nécessite une clarification.
Salsabil, fondée suite à la Conférence de Doha en 2010, a pour mission de devenir la meilleure usine de production d’eau minérale aux Comores et de contribuer au développement durable du pays. Ses objectifs incluent la réduction du chômage, la promotion de produits locaux, et le soutien à l’économie comorienne.
La situation actuelle pose un dilemme : si l’État souhaite imposer des taxes à Salsabil, il pourrait devoir réviser la convention existante. Cependant, jusqu’à ce que de plus amples informations soient disponibles, le statut exact de Salsabil, en tant qu’entreprise commerciale ou organisation à but non lucratif, reste incertain.
Comores infos suit de près cette affaire, qui nécessite une enquête approfondie pour éclaircir cette situation fiscale complexe. Affaire à suivre.
ANTUF Chaharane
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