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Fermeture de cinq magasins réfractaires

Après une descente sur le terrain effectuée mardi dernier, le ministère de l’Économie a organisé une conférence de presse hier mercredi pour revenir sur le respect des prix fixés par les autorités. Constatant le non-respect des prix par de nombreux commerçants, le ministère de l’Économie multiplie ses descentes sur le terrain pour ramener les réfractaires à l’ordre. «Il faut oser dénoncer afin de faciliter notre travail. Notre but est de permettre à la population de vivre aisément et de s’approvisionner à des prix abordables. Mais pour y parvenir, les consommateurs doivent nous aider en dénonçant ceux qui ne respectent pas les prix», a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Economie, Saïd Abdou.


Les autorités poussent donc la population à relayer les éventuels «fraudeurs» pour ainsi faciliter le travail de la police et de tous les acteurs impliqués. Le conseiller politique du ministre de l’Économie, Andil-dine Aliyane, l’attaché El-Fatahou Saïd Youssouf, la directrice régionale du commerce intérieur Sitti Hairati et la police nationale ont travaillé ensemble pour surveiller les prix des produits de première nécessité. La surveillance se poursuivra jusqu’à ce que l’arrêté ministériel homologuant les produits de première nécessité soit respecté, nous dit-on. Pour ce faire, une descente sur le terrain a été effectuée et a permis de fermer cinq magasins à Moroni pour non-respect des prix. Il citera notamment Vijay import, la boucherie Emna prading sis à Maluzini. «Nous avons pu constater que Vijay vend le sac de farine et les tomates al mudhish à des prix très élevés par rapport à ceux fixés par l’état», a montré, Sitti Hairati.


Le ministre de l’Économie, Ahmed Ali Bazi, a décidé d’inclure la justice dans ce groupe de travail pour faire respecter les prix fixés par les autorités. Le ministère a montré que «certains magasins, grossistes et détaillants ne respectent pas les prix fixés». Des personnes ont été interpellées et transmises au commissariat de police pour être entendues et recevoir des amendes.Le chef de service urbain et rural, commandant Abdou Abdallah Ibrahim, a déclaré que les amendes sont déterminées en fonction des structures de prix conformes à la loi. «Cette opération a été réalisée en demandant les factures d’achat des produits. Nous espérons que nous n’aurons plus à utiliser la force sur le terrain. Il est à noter que personne n’a été emprisonné, seules des amendes ont été infligées», a-t-il conclu.

Moinourou Moindjie

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