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Farouk Djamily: trois courts-métrages éclairant les défis et espoirs de l’art et la culture aux Comores.

 

Le cinéaste Farouk Djamily a récemment mis en lumière les défis et l’espoir dans le monde de l’art et de la culture à travers trois courts-métrages poignants : « Artarrya », « Asga Spirit » et « Twarab Renaissance ». Ces œuvres, projetées à l’Alliance française de Moroni le 10 novembre, explorent des thèmes variés dans un contexte culturel complexe.

Dans « Artarrya », Djamily présente un monde où l’art et la culture sont strictement interdits, illustré par une scène marquante où une ministre du gouvernement méprise ouvertement ces domaines. Cette représentation caricaturale reflète des réalités vécues aux Comores, soulignant les obstacles auxquels les artistes doivent faire face.

« Asga Spirit », en revanche, raconte le tournage d’un clip du rappeur Jetcn Balacier dans le quartier sud de Moroni. Ce film met en avant la solidarité au sein de la communauté artistique locale, malgré les défis juridiques rencontrés, comme l’arrestation du rappeur et des participants du tournage.

Le dernier film, « Twarab Renaissance », est un documentaire de dix-sept minutes qui suit l’orchestre Twarab Ayn dans sa quête pour revitaliser le twarab comorien. Ce genre musical, menacé par des influences extérieures, est au cœur des efforts de l’association Uwanga, visant à préserver ce patrimoine culturel unique.

Bien que Djamily affirme que la production simultanée de ces films est une coïncidence, ils semblent former une trilogie cohérente, offrant un aperçu profond des dynamiques culturelles et des défis artistiques dans les Comores. Ces films ne sont pas seulement des œuvres d’art, mais aussi des vecteurs de changement et de prise de conscience culturelle.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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