Une vingtaine de boursiers comoriens sont dans la rue au Maroc. Au Royaume chérifien dans le cadre de la coopération académique entre les deux pays, ces étudiants sont sans inscription. Et sans inscription, ils ne peuvent pas renouveler leur titre de séjour.
D’après nos informations, ces étudiants ne sont à ce jour toujours pas inscrits à cause d’un malentendu entre le gouvernement comorien et l’agence marocaine de coopération internationale qui se charge des bourses. « Si jusqu’à maintenant nous ne sommes pas inscrit, c’est parce que nos dossier ont été envoyés au Maroc avec un peu de retard », se plaint Hassani Hissani qui, diplômée en biologie devait s’inscrire en Master. Ces étudiants sont restés dans l’attente d’une réponse de l’Agence marocaine de coopération internationale. Des courriers qui devaient venir confirmer les inscriptions mais ceux-ci se font toujours attendre.
L’intervention des étudiants comoriens au Maroc n’a pu rien changer. La situation semble dépasser leur niveau. « Ces étudiants étaient retenus pour d’éventuelles inscriptions en formations de post-graduation au Maroc », précise Halassi Bacar Abdoul-hafar, président de l’Association des Comoriens Etudiant au Maroc (ACEM). Et lui d’ajouter que « ces boursiers n’ont pas encore été officiellement convoqués par l’AMCI ». Cela signifie que ces étudiants sont au Maroc avant l’heure. Un problème de communication s’est donc glissé entre le ministère comorien des affaires étrangères et l’agence marocaine des bourses.
Mais l’amicale des étudiants comoriens au Maroc n’a pas croisé les bras. Depuis quelques semaines, l’association se bat pour sauver l’année scolaire de ces « vrais-faux boursiers ». Le président de l’amicale assure qu’ « aujourd’hui, la plupart de ces étudiants ont des accords de principe avec certaines universités sous conditions que leurs dossiers soient envoyés via la coopération dans des délais qu’ils nous ont fixés ».
Il poursuit que « malheureusement encore, nous rencontrons un blocage. Certains dossiers ne sont toujours pas arrivés à destination bien que déposés depuis un bon moment ». La situation se complique pour ces jeunes en quête de Masters. Sans inscription, ils ne peuvent pas renouveler leur titre de séjour. D’ici peu, ils seront tout simplement des clandestins au pays de Mohamed VI.
A.A. Mguéni (HZK-Presse)
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