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Énième réunion du parti Juwa en France pour manger et parler de Sambi

Pendant que l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi est entrain de pourrir seul dans une maison où il n’a pas le droit de voir personne, les cadres du Juwa se sont rencontrés pour manger et commenter de l’affaire comme au marché Volo Volo.

Sans leur chef, le parti Juwa est perdu. Sans relation aucune avec la diplomatie française ou autres, les petits cadres du parti Juwa ont fait des prières et attendent qu’un jour Sambi soit libéré. Ils continueront à arborer la photo de Sambi en France sans aucun résultat. Pendant ce temps les jeunes du mouvement Mabedja ont pris l’avion pour les Comores.

Comment une diplomatie étrangère peut prendre au sérieux un parti politique incapable de mobiliser la population comorienne ? Comment peut-on écouter des gens qui ont manifesté en France pendant 3 ans sans aucun résultat aux Comores ?

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1 commentaire sur Énième réunion du parti Juwa en France pour manger et parler de Sambi

  1. Il est vrai que les partisans de JUWA n’ont pas fait le nécessaire pour tenter de libérer SAMBI. Il est tout de même urgent de réaliser que les Comores n’ont pas la notion de parti politique. Les partis politiques sont la propriété des individus. Ils sont personnifiés. L’UNDC de TAKI, le CRC de BOINAHERI Azali, le JUWA de SAMBI, ……… . Du coup on ne peut plus parler de membres de parti mais des courtisans. Ces derniers sont très volatiles et donc opportunistes. Aussi, un petit nombre d’entre les courtisans reste fidèle au propriétaire du parti. C’est ainsi qu’un nombre dérisoire des Sambistes sont, encore, là à ruminer pour Sambi, d’autre pour Mamadou et j’en passe. On observe une absence flagrante de cadres politiques sur l’ensemble de ces courtisans et pour cause. Ces partis éphémères ne dispense aucune formation politique et ne peuvent s’enraciner. On ne peut, à mon avis, les retrouver dans la rue pour défendre un homme politique, aussi important soit-il, avec les risques d’arrestations arbitraires que nous connaissons, les humiliations, séquestrations voir assassinats qui sont devenus légions. Un risque aussi élevé ne peut se prendre que pour défendre une idée. On a pu voir qu’à KABOUL les forces armées au nombre de 300 000 ont fait le choix de ne pas prendre le risque de se tuer pour un pouvoir politique. Pour le reste, l’ANC de Mandela s’est battu et a perdu des hommes et de femmes jusqu’à la fin de l’apartheid. Une lutte politique qui a duré plus de 40 ans en Afrique du Sud. Après 27 ans de détention injuste, Madiba a retrouvé la liberté et annoncé la fin de l’apartheid et la ségrégation raciale en terre ZULU. Il a fallu attendre des dizaines d’années pour voir des nations s’agréger à l’idée de mettre fin au régime raciste de Peter BOTA. On comprendre que les vraies batailles de libération nationales ne connaissent pas la notion de temps mais d’endurance. Pour finir, tous les engagements pour un état de droit sont légitimes et nécessaires. La patience et l’engagement doivent être de mise. Les partis doivent s’organiser pour mieux former ses cadres et les adhérents qui le souhaitent pour enfin donner vie à des vrais partis politiques. Sans cela, les partis resteront dérisoires, à la dépendance des hommes et non des idées et les adhérents des courtisans en dents de scie.

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