Pour Fahmi Said Ibrahim, parler d’une présidentielle en 2021 revient à mentir aux Comoriens dans la mesure où l’opposition dans son ensemble a pris part au double scrutin de mars et avril derniers, qui accorde un mandat de cinq ans à ceux qui sont élus.
Le candidat à la présidentielle de mars dernier se veut imperturbable mais surtout « cohérent ». Dans un entretien diffusé en direct sur Facebook samedi, Fahmi Said Ibrahim ne fait pas de cadeau à l’opposition. Au contraire, il affirme que légalement il ne peut pas y avoir d’élections en 2021 comme l’entend l’opposition, qui s’en tient toujours et encore à la Constitution de 2001.
« Il y a une Constitution adoptée en 2018. Il y a eu des élections quelques mois après l’adoption de cette nouvelle Constitution et nous avons tous été candidats en vertu de cette Constitution. Comment je vais pouvoir, honnêtement, expliquer que le mandat de 5 ans n’est plus valable alors que j’ai été candidat ? Je peux comprendre que l’on soutienne que le pouvoir soufre de légitimité parce qu’il y a eu fraude, c’est le cas, mais dire qu’il doit y avoir élection en 2021 c’est mentir au peuple.
Si telle était notre position, il eut fallu, dans ce cas, ne pas aller aux élections et ne pas reconnaître les élections présidentielles de 2019 et continuer à réclamer la tournante de 2021. Il y aurait eu, dans ce cas, cohérence effectivement », devait s’expliquer celui qui appelle l’opposition « bicéphale » à « se restructurer » car elle manque de visibilité, « faute d’un chef de file ».
La Constitution de 2001 issue de l’Accord de Fomboni avait prévu une tournante entre les îles tous les cinq ans. Ce qui devait permettre à Anjouan de briguer son tour en 2021. Élu en 2016, Azali Assoumani en a décidé autrement en faisant modifier ces dispositions en 2018 à l’issue d’un référendum contesté, prolongeant le mandat de chaque île à 10 ans (52).
Des élections anticipées sont organisées en mars 2019. L’opposition, la même qui contestait l’organisation du référendum constitutionnel, a massivement pris part à ce scrutin. Une participation qui, de facto, a donné quitus au changement constitutionnel. Certains candidats, dont Fahmi Said Ibrahim, s’étaient engagés à remettre les pendules à l’heure en cédant le tour d’Anjouan en 2021 conforment à l’accord de Fomboni.
Une dimension purement politique car comme l’explique le membre du parti Juwa, la dimension légale permet à celui qui est élu de briguer un mandat de cinq ans, soit jusqu’en 2024. Certains caciques de l’opposition qualifient sa position de « haute trahison ». En tout cas il aura dit tout haut ce que les autres pensent tout bas.
TM / LGDC
Certes, il n’aura pas des élections présidentielles en 2021 mais il aura la séparation de Ndzouani sans souci.
Ce Rahimi demain sera le ministre de la justice d’Azali comme çà le ministère restera à Itsandra et il renforcera les lois contre Sambi.tout ce qu’il nous raconte c’est de l’idéologie politicienne mais ce n’est pas la parole de Dieu (le coran) heureusement.
Trahir, c’est le credo des hommes politiques comoriens qui n’aspirent pas laisser de bons images aux générations à venir.
Sambi est le malchanceux parmis eux puisque, tout ce qu’il a fait pour ces gens,il ne merite pas la prison surtout sans procès.
L’histoire vous jugera M.Fahami !
Chaque chose à une fin et nous vous attendons au tournant.
Comores ya hatru
La position de Fahami nous paraît très ambiguë. Dans la politique, Soit on est dans l’opposition ou dans le pouvoir. Quand Fahami parle de l’opposition au troisième personne de singulier veut dire qu’il ne fait pas parti de celle là. Où est il alors ?
Je crois que cet article manque de logique. Il est vraie que l’opposition a pris part aux élections présidentielles de 2019. Ce qui donnait quitus à la nouvelle constitution, certes. Ce qu’il ne faut pas oublier est que l’opposition a rejeté à raison ou à tort les élections présidentielles dès le lendemain des dites élections. Des manifestions allant dans ce sens ont été organisées par la dite opposition sauf Fahami, si ma mémoire est bonne.
Aussi, pour l’opposition, c’est le premier mandat qui a débuté en 2016 qui court. C’est ainsi que des élections en 2021 seraient la suite logique. Est ce qu’elles seront organisées, c’est autre paie des manches.
Est ce que me fahmi said Ibrahim vous pouvez nous donner des explications pourquoi vous avez jurée plusieurs reprises lors la campagne électorale de la présidence de la république de mars dernier que si vous étiez élu président de la république vous allez soumette le tour e Anjouan dont vous nous a promis de fait rester chef de l’état pendant 2 années donc desquelles constitution vous parlez celui qui a en été ammender en 2018 ou vous la légitimer ou celle de 2001qui vous a privée d’être élu pour de fraude massive donc nous peuple des Comores vous demande des eclarifications sur votre position actuelle concernant la politique mener par le gouvernement de l’union des Comores actuelle