
La récente rencontre visant à informer les partenaires du développement de l’Union des Comores sur l’évolution du processus électoral a mis en lumière des préoccupations majeures. Malgré la mise en place de la CENI et du cadre permanent de concertation, d’échange et de suivi du processus électoral, l’opposition et la société civile expriment des doutes quant à la transparence des élections.
Ce cadre, censé regrouper toutes les forces vives du pays, est perçu par beaucoup comme un échec. L’opposition et une grande partie de la société civile envisagent de boycotter les élections, estimant que leur intégrité n’est pas garantie.
Les partenaires, tels que l’ONU, l’OIF, l’UA et d’autres, ont certes montré leur soutien, mais leur crédibilité est mise à mal. La perception générale est qu’ils semblent ignorer les problèmes, donnant l’impression d’être « aveugles, sourds et muets » face aux préoccupations légitimes de la population.
Les activités en cours, telles que la nomination des membres des Commissions Electorales Insulaires Indépendantes (CEII) et la convocation du collège électoral, sont éclipsées par ces inquiétudes. De plus, malgré la mobilisation de 20% du budget électoral, les questions urgentes demeurent nombreuses, notamment la sécurisation des élections et la composition des bureaux des organes électoraux.
Il est impératif que les partenaires reconnaissent ces préoccupations et agissent en conséquence pour restaurer la confiance dans le processus électoral.
ANTUF Chaharane
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