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Disparition de Salim Issa après les élections : sa candidature était une arnaque.

 

Les élections de 2024 aux Comores ont été marquées par une intense période de contestations, voire d’insurrections électorales, culminant avec la proclamation par la CENI donnant  Azali Assoumani gagnant en dépit de multiples accusations de fraude largement diffusées sur les réseaux sociaux. Toutefois, le cœur de notre analyse se porte sur l’opposition, et plus spécifiquement sur le choix controversé de son candidat pour affronter Assoumani.

Ce choix s’est porté sur Salim Issa, représentant du parti Juwa, une formation politique majeure aux Comores depuis 2006, connue pour son influence déterminante sur l’issue des élections présidentielles. Néanmoins, ce choix s’est révélé être une erreur stratégique, particulièrement en regard des enjeux électoraux de 2024.

Salim Issa s’est avéré être un candidat inadapté, manquant de l’envergure et du charisme nécessaires pour affronter efficacement les fraudes électorales et pour contester les résultats. Le parti Juwa, dans sa quête d’un candidat à la présidence, a opté pour une figure peu connue, dépourvue d’aisance oratoire, incapable de mobiliser les foules, et sans envergure internationale.

Parmi les prétendants à l’investiture du parti, Fahmi Saïd Ibrahim se démarquait comme une alternative crédible. Ancien ministre, député, ex- ministre des affaires étrangères, Fahmi possédait un réseau international conséquent et jouissait d’une notoriété substantielle au sein de l’archipel. Il représentait l’unique candidature capable de fédérer la population dans la contestation des résultats électoraux, anticipant les fraudes inévitables du pouvoir en place.

Avec le recul, le choix de Salim Issa s’est révélé non seulement comme une erreur, mais comme une véritable supercherie. Depuis l’annonce des résultats par la Cour Suprême, Issa s’est fait discret, laissant la place à d’autres voix de l’opposition pour s’exprimer. Son invisibilité post-électorale confirme l’illusion de sa candidature, en faisant de lui le candidat idéal pour servir involontairement les intérêts du parti au pouvoir, au détriment de l’opportunité d’avoir un véritable combattant en la personne de Fahmi Saïd Ibrahim.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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