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Disparition de Fayal Mohamed : Mystère et suspicion sur le cadavre calciné à Mutsamudu

Jusqu’au vendredi 15 avril, la famille du jeune Fayal Mohamed Alela, originaire de Mutsamudu et porté disparu depuis le vendredi 1er avril, n’avait pas retrouvé son enfant, mais elle a tout de même décidé d’organiser sa prière mortuaire à la mosquée de vendredi de Mutsamudu, et annoncé une autre prière (kur’an) pour le mardi 19 avril. Le jeudi 14 avril, un membre de la famille du jeune homme avait affirmé, à travers une publication sur Facebook, que Fayal était bel et bien mort, et que son cadavre était celui qui avait été retrouvé dans les décombres de la carcasse de voiture incendiée, le 31 mars dernier, derrière le gymnase de Missiri.

Cette affaire est en réalité couverte d’une épaisse couche de mystère. D’abord parce que le corps calciné dégagé de la malle arrière de la voiture brûlée a été enterré le jour même sans avoir pu être identifié. Le responsable insulaire de la sécurité civile nous avait juste affirmé qu’il s’agissait probablement d’un homme âgé entre 20 et 25 ans. Fayal, lui, était âgé de 18 ans, d’après sa famille. Et le jeudi 15 avril, des journalistes qui étaient aux nouvelles à la gendarmerie de Mutsamudu ont appris de celle-ci que leur enquête n’était pas encore bouclée. Alors l’on se demande sur la base de quelle preuve la famille du jeune disparu peut affirmer que ce dernier était bel et bien la victime retrouvée dans la voiture incendiée.

Il y a encore plus troublant : dans des interviews données à l’Ortc puis à un animateur d’une page Facebook d’information, Mohamed Alela, le père de Fayal, avait affirmé, de façon catégorique, que son fils « n’était certainement pas celui retrouvé dans les cendres de la carcasse de voiture », car « il avait dormi à la maison le jeudi 31 mars », et que « c’est à partir du vendredi 1er avril qu’il avait disparu ».

Sm / Alwatwan

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