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Devant les tribunes de l’Union Africaine, Azali dénonce les changements constitutionnels alors qu’il en est le premier coupable.

 

Azali Assoumani, président des Comores, a récemment dénoncé les « changements anticonstitutionnels de pouvoir » en Afrique lors de la Journée de l’Union africaine. Cependant, il est lui-même coupable de ce qu’il critique. Élu en 2016 pour un mandat de quatre ans, Assoumani a modifié la constitution en 2018 pour prolonger son règne jusqu’en 2024, une modification qui n’a pas été validée par la cour constitutionnelle.

Dans son discours, Assoumani a souligné l’importance de tirer des leçons des erreurs commises et a exprimé ses vœux de paix, de progrès et de prospérité pour l’Afrique. Il a également évoqué les défis majeurs auxquels l’Afrique est confrontée, notamment les conflits internes et régionaux, le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de pouvoir.

Pour maintenir son pouvoir jusqu’en 2029, Assoumani a modifié le code électoral pour écarter les candidatures gênantes. Malgré ses actions, il a appelé à la fin de l’injustice envers l’Afrique et a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour le développement socio-économique du continent.

 Bien que le président de l’Union africaine dénonce les changements anticonstitutionnels de pouvoir, il est lui-même coupable de ces pratiques, ce qui soulève des questions sur sa crédibilité et son engagement envers la démocratie.

ANTUF chaharane 

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