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Des prisonniers verront bientôt le soleil

Les travaux préliminaires pour la mise en liberté de certains détenus ont déjà commencé. Selon le procureur général, Soilihi Djae, les privilégiés seront les détenus ayant commis un délit mineur. Cette décision a été motivée par la Covid-19 qui sévit dans le pays actuellement.

Aussitôt l’annonce faite par le porte-parole du gouvernement concernant la libération de certains détenus pour désengorger les lieux, le procureur général, Soililhi Djae prend les choses en main. Il a appelé le service pénitencier pour commencer le travail. « J’ai ordonné au service pénitencier ce matin de commencer les travaux préliminaires afin de répertorier es détenus qui peuvent bénéficier de cette liberté. Nous pensons terminer d’ici les 72 heures », déclare-t-il. Sur ce cas de figure, trois facteurs peuvent être en jeu. Soit c’est la liberté provisoire qui est décidée par un juge d’instruction, liberté conditionnelle qui suscite une observation de bonne conduite du prisonnier ou la grâce présidentielle qui éponge les peines du détenu en question. « Bien sûr, c’est aux autorités compétentes d’en décider », précise-t-il. Sur les critères de libération, le procureur général montre que dans les normes, l’on parle de petites infractions. « Normalement, les bénéficiaires seront les prisonniers qui ont purgé la moitié de leurs peines et bien sur avec des délits mineurs », insiste-t-il.

Pour rappel, c’est en conseil des ministres du mercredi 10 février que la décision a été entérinée. Le gouvernement et les autorités compétentes se sont intéressés de prés à la situation des prisonniers afin de préserver la population face à la menace de la Covid-19. Jusqu’à hier jeudi 11 février, la Maison d’arrêt de Moroni comptait 203 détenus, vivant dans des situations précaires, soit d’ordre hygiénique, sanitaire ou autres. Ces lieux peuvent être considérés comme un nid de contamination en cette crise sanitaire. De ce fait, le président de la République va engager la libération des détenus comme c’était le cas lors de la première vague. « Certains prisonniers sont malades. Il est du devoir de l’Etat de les protéger ainsi que leurs visiteurs », a confié Houmed Msaidie après le conseil des ministres.

Andjouza Abouheir / LGDC

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