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Daoud, défie la décision finale de la cour suprême avec une action juridique: un coup de maître en politique

 

La scène politique s’est trouvée secouée par une manœuvre inédite de Daoud Abdallah Mohamed, candidat du parti Orange à l’élection présidentielle du 14 janvier 2024. En déposant une demande formelle d’annulation des résultats électoraux auprès de la Cour suprême, il a non seulement contesté les chiffres officiels mais a également remis en question l’autorité de la décision finale de la Cour, perçue jusqu’alors comme l’ultime arbitre des disputes électorales.

 Un défi politique marquant

Cette action de Daoud Abdallah Mohamed, souvent surnommé « Kiki », représente une audace politique notable, surtout dans le contexte où la décision de la Cour suprême, annonçant Azali Assoumani vainqueur pour un troisième mandat, avait été largement acceptée comme le point final de toute contestation juridique. En s’opposant à cette perception, Kiki a brisé un tabou, défiant non seulement les résultats mais aussi la prétendue infaillibilité de la Cour suprême.

La stratégie de la mouvance présidentielle

La mouvance présidentielle a longtemps véhiculé l’idée que les décisions de la Cour suprême étaient incontestables, étant donné son statut de dernier recours dans l’ordre juridique. Cette stratégie semblait viser à décourager toute opposition en laissant entendre que toute contestation ultérieure serait vaine. Cependant, l’initiative de Daoudou Abdallah Mohamed met en lumière une résistance face à cette tentative de démobilisation de l’opinion et du non-respect du droit.

La requête de contestation explorée

En détaillant les fondements de sa requête, Kiki soulève des points critiques tels que des irrégularités procédurales et des violations légales, notamment la composition non conforme de la chambre constitutionnelle et électorale et des incohérences dans les résultats électoraux. Ces éléments remettent en cause la transparence et l’intégrité du scrutin, mettant en évidence une lutte pour l’équité démocratique.

Un coup de maître politique

La décision de contester la Cour suprême, au-delà de son aspect juridique, est un coup de maître politique qui révèle une stratégie calculée pour réaffirmer les principes démocratiques et le droit à une justice électorale équitable. Cette démarche, sans précédent parmi les autres candidats, met en évidence une volonté de lutter contre une résignation orchestrée et de raviver la confiance dans la possibilité de changement par les voies légales.

La contestation de Daoud Abdallah Mohamed contre la décision de la Cour suprême s’inscrit dans une démarche politiquement audacieuse, remettant en question les fondements de l’acceptation passive des résultats électoraux et du processus démocratique. En défiant la Cour suprême, il ne cherche pas seulement à contester les résultats de l’élection mais aussi à inspirer un renouveau démocratique, soulignant l’importance de la persévérance dans la quête de la justice et de l’intégrité électorale.

ANTUF Chaharane 

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