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Crise salariale à l’Université des Comores: Les enseignants réclament trois mois de salaires impayés

 

Les enseignants de l’Université des Comores sont dans une situation précaire, n’ayant pas reçu leurs salaires depuis trois mois, malgré les 85 millions de subventions mensuelles de l’État. Cette situation insoutenable pousse certains enseignants à envisager de boycotter la rentrée prochaine, prévue le mois suivant.

Dans toutes les composantes de l’Université, les enseignants réclament trois mois de salaires impayés, ainsi que d’autres droits. « Nous exigeons que tous les arriérés de salaires et de primes de recherche soient épongés, et une régularité dans leur paiement », a déclaré un enseignant.

Malheureusement, les négociations entreprises par les autorités n’ont pas suffi à apaiser la colère des enseignants. « Il y a eu certes un début d’échange entre les autorités, l’administration et le syndicat des enseignants ces dernières semaines afin de trouver une issue favorable, mais cela reste vraisemblablement insuffisant pour nous », a souligné une source.

Selon une source du ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et du ministère des Finances, ce retard de salaires est dû aux dépenses importantes et à la gestion catastrophique de l’administration de l’Université des Comores récemment. Un audit devrait être réalisé au sein de l’administration centrale de l’UDC pour comprendre la situation.

Il est important de noter que les vacataires ont également près d’un an d’arriérés de salaire.

En conséquence, la reprise des cours dans les différents départements de l’Université, initialement prévue pour septembre de cette année académique, n’est toujours pas effective.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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