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Crise au sein de la CRC : Quatre ténors exclus pour indiscipline

Dans une décision sans précédent, le Bureau National de la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) a exclu Yasser Ali Assoumani, Chayhane, Abdallah Said Sarouma (Chabhane), et Oumara Mgodri du parti. Ces figures éminentes sont accusées d’indiscipline et de dissidence, mettant ainsi en péril l’unité du parti et défi ant le président de la République.

Le secrétaire national de la CRC, Youssoufa Mohamed Ali, a souligné hier lors d’une conférence de presse au Retaj que cette décision unanime est le résultat d’une assemblée extraordinaire réunissant toutes les structures du parti. Les exclus, précédemment en lice pour des candidatures autonomes après le choix officiel du parti, ont été qualifiés d' »indisciplinés et dissidents. »

Malgré les tentatives de médiation entreprises par le parti à travers leurs proches et d’autres personnalités, aucune solution n’a été trouvée. Le communiqué officiel indique que, conformément aux statuts de la CRC, les exclus « ne sauraient plus représenter, sous quelque forme que ce soit, le parti CRC. »

La réaction des militants du parti à cette exclusion a été manifeste, montrant la solidarité du reste des membres face à ce défi interne. Cela souligne la détermination du parti à se maintenir debout malgré les conflits internes.

Il est important de noter que Oumara Mgomdri et Said Ali Chayhane ont également été limogés de leurs fonctions respectives de directeur de cabinet à la présidence et de directeur général de Comores télécom.

Alors que la CRC traverse cette période tumultueuse, l’opinion publique s’interroge sur le sort du candidat Fazul à Mohéli, laissant planer des incertitudes sur d’autres membres du parti. Le secrétaire national souligne que la loyauté et l’efficacité sont cruciales pour les militants du parti, et les décisions, y compris le choix des candidats aux élections, doivent être prises collectivement.

Misbah Said

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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