Dans un procès en appel qui s’est conclu ce 28 mars 2024, les avocats généraux ont demandé une amende maximale à l’encontre de Yemenia Airways pour le crash tragique de l’un de ses avions au large des Comores en 2009. L’accident avait entraîné la perte de 152 vies, laissant seulement une survivante, une jeune fille de 12 ans.
Les avocats généraux ont requis la confirmation des peines prononcées en première instance il y a deux ans, ce qui inclut une amende maximale de 225 000 euros pour homicides et blessures involontaires. Le procès en appel s’est clôturé avec les plaidoiries de la défense, qui ont rappelé les conclusions des expertises judiciaires affirmant l’absence de défaillances techniques de l’appareil et la qualité de la formation des pilotes.
Cependant, les investigations, notamment l’analyse des boîtes noires, ont mis en lumière des erreurs de pilotage. La défense a souligné la responsabilité partagée de l’aéroport de Moroni et de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), arguant que la compagnie ne devrait pas être tenue seule responsable.
Les avocats de Yemenia Airways ont plaidé que la tragédie était le résultat d’une série de circonstances exceptionnelles pendant le vol, échappant ainsi à la responsabilité de la compagnie. Ils ont donc demandé la relaxe. La décision finale sur l’amende et la responsabilité dans ce drame dévastateur reste maintenant entre les mains de la cour.
IBM
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