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Covid-19 : y a-il vraiment un manque d’équipements dans les sites de prise en charge ?

La question est vite répondue : OUI. Selon une source qui a requis l’anonymat pour les raisons que vous savez (notre pays a la fâcheuse habitude de s’occuper des lanceurs d’alerte plutôt que du problème réel soulevé).

Depuis le début de l’épidémie (avant d’être une pandémie), tous les partenaires de la santé aux Comores ont mobilisé les ressources nécessaires. La coopération française (à travers AFD, Union européenne, Croix-Rouge Française et projet Pasco) , la République populaire de Chine (et Le milliardaire Jack-Ma), la Banque mondiale (Bureau des Comores et projet COMPASS), la Commission de l’océan indien, les agences des Nations-Unies (Pnud, Oms, Unicef, Unfpa), Fonds mondial, Fmi; et bien tant d’autres qui n’ont pas été annoncés par les médias, selon notre source.

Tous ces partenaires auraient répondu à des demandes spécifiques du sous-comité logistique dirigé par le Docteur Youssouf Mahamoud. Plusieurs appareils ont été livrés dans les sites de prise en charge. Il faut simplement faire un tour sur la rubrique SANTÉ des journaux Al-watwan et La Gazette des Comores. Ou bien demander aux journalistes qui sont en charge de la santé pour remonter à la surface tous leurs articles de DONATION. C’est en tout cas l’avis de notre source.

La seule explication aujourd’hui c’est que certaines personnes (on ne déshonore pas des corps professionnels), ont pris le soin de s’approprier un bon nombre de ces moyens. Pour leurs cliniques peut-être. Une motivation dû au semblant de situation gérée lors de la première vague de la pandémie.

Si l’on comprend bien ces renseignements, alors au lieu de demander au président Azali Assoumani de mobiliser de l’argent pour acheter encore des appareils et autres équipements vitaux pour les centres des soins, ces voleurs n’ont qu’à rendre immédiatement le matériel. Beitsalam devrait faire descendre sur les locaux de l’OCOPHARMA des gendarmes et les logisticiens des donateurs. Plus encore, toutes les cliniques devraient être fouillées par les gendarmes. Il faut d’abord dire où sont passés les appareils et équipements offerts aux Comores avant de demander d’autres financements.

Cette crise est une gestion catastrophique et une crime dont sont complices certaines personnes impliquées dans les différentes stades de décision.

Que ce message arrive aux oreilles du ministre des affaires étrangères et au bureau du président Azali Assoumani. Et que les commentaires ne s’occupent pas de la source mais plutôt de la manière que l’enquête doit être menée.

Lanceur d’alerte, pour Facebook-Fm

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