Le parlement comorien, dominé par des partisans du président Azali Assoumani, a adopté une loi sur la prévention et la lutte contre la corruption. Cette décision intervient dans un contexte où le régime d’Azali est considéré comme le plus corrompu de l’histoire des Comores, ayant même supprimé la commission anti-corruption à son retour au pouvoir.
La loi a été présentée lors de la dernière séance plénière de la session ordinaire d’avril, une pratique courante du gouvernement qui présente ses projets de loi à la fin de la session, laissant peu de temps pour un examen approfondi. Malgré les appels du président de l’Assemblée à présenter les projets de loi plus tôt, le gouvernement sait que ses projets seront adoptés, même à la dernière minute.
Cette loi anti-corruption, bien que réclamée par la société civile, semble contradictoire dans le contexte actuel. Il reste à voir comment cette loi sera mise en œuvre et si elle sera efficace pour lutter contre la corruption endémique, ou si elle servira simplement à améliorer l’image du régime sur la scène internationale.
ANTUF Chaharane
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