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Comores : Fahad Moindze, jeune supporter d’Irohè tué par un militaire, et l’évasion du coupable sous silence

 

Le 21 novembre 2023, Fahad Moindze, un jeune homme de 21 ans originaire du village d’Irohè, dans la région de Washili sur l’île de Ngazidja, a perdu la vie dans des circonstances tragiques lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde. Alors que les Comores affrontaient le Ghana au stade Malouzini à Moroni, une bousculade éclatait à l’entrée. Un militaire, chargé de la sécurité, aurait ouvert le feu, touchant mortellement Fahad Moindze au front. Les autorités ont évoqué une « manipulation accidentelle » de l’arme dans le chaos.

Fahad, évacué vers la Tanzanie pour y recevoir des soins, est décédé le 28 novembre 2023, laissant une communauté entière dans le deuil. Originaire de Washili, il était connu pour son enthousiasme et son amour pour l’équipe nationale des Comores. Sa mort a provoqué une vague d’émotion et de colère dans tout le pays, où la population réclame justice pour cet acte tragique.

Dans un premier temps, les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête et affirmé que le militaire incriminé avait été placé en détention. Cependant, selon des informations rapportées par FCBK FM, le militaire en question s’est évadé de prison dans un silence troublant des autorités. Les circonstances exactes de cette évasion restent inconnues, et aucune communication officielle n’a été faite pour préciser s’il s’agit d’une fuite ou d’une libération permise.

La famille de Fahad Moindze, soutenue par des associations locales et le club des supporters des Cœlacanthes, exige des réponses. « Ce silence est une insulte à la mémoire de notre fils et à la justice », a déclaré un proche du jeune homme. De son côté, l’avocat Djamal El-Dine Bacar a rappelé que « les bavures policières et militaires ne doivent pas rester impunies ».

Alors que le village d’Irohè pleure toujours la perte de Fahad, le manque de transparence des autorités ne fait qu’alimenter le sentiment de défiance envers les institutions. Cette affaire met en lumière des problèmes récurrents de gestion de la sécurité et d’impunité aux Comores. Pour la famille de Fahad et la population, la quête de vérité et de justice reste essentielle, et les questions autour de l’évasion du militaire coupable amplifient la douleur et l’indignation.

ANTUF Chaharane 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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