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Communiqué du syndicat des journalistes sur l’arrestation d’Oubeid Mchangama

COMMUNIQUÉ: Le Syndicat National des Journalistes aux Comores (Snjc) a appris ce matin du 03 septembre 2020, que son confrère, Oubeidillah Mchangama, journaliste à Rcm13 et Fcbk Fm, est convoqué à la gendarmerie nationale « pour diffusion de fausses informations ». Plus tôt dans la semaine, le journaliste avait publié une vidéo sur Fcbk Fm dans laquelle il avait sollicité l’ouverture d’une enquête par le Conseil Supérieur de la Magistrature sur l’utilisation des fonds destinés aux audiences spéciales sur les agressions sexuelles, tenues au mois d’août dernier.

D’abord le Snjc tient à rappeler qu’un journaliste est dans son droit le plus absolu quand il demande l’ouverture d’une enquête sur des dossiers dont il doute de la transparence de la gestion.

Par ailleurs, nous tenons à souligner que dans son commentaire, Oubeidillah Mchangama n’a aucunement fait mention d’un nom, qui serait à l’origine de la supposée mauvaise gestion de ces fonds.
En revanche, il a pris le soin de soulever des zones d’ombre sur l’utilisation de ce fonds public. Le Snjc estime que c’est à la justice de mener les investigations nécessaires afin que la lumière soit faite sur ce dossier.
Le Syndicat national des journalistes aux Comores dénonce toute forme d’intimidation, pression et chantage tendant à réduire au silence les journalistes et les empêcher d’exercer librement leur travail.
Le Snjc exprime sa solidarité à Oubeidillah Mchangama et l’encourage à poursuivre ses enquêtes pour éclairer la population comorienne sur la gestion des affaires publiques et ce, pour une meilleure moralisation de la vie publique.
Le Snjc tient enfin à rappeler que le chef de l’Etat, Azali Assoumani, avait décrété l’année 2020 comme celle de la lutte contre la corruption. Quant à l’ancien patron de la diplomatie comorienne, Souef Mohamed El -Amine, durant la présentation de ses vœux à la presse en janvier dernier, il avait déclaré que l’année 2020, serait celle de la liberté de la presse. Force est de constater alors que 2020 tire à sa fin mais que les deux vœux sont restés pieux.
Moroni, le 03 septembre 2020
Le bureau national du Snjc

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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