
Paris le 26 juillet – Nous dénonçons fermement l’agression violente dont a été victime un journaliste de notre site Comoresinfos lors de son reportage vidéo sur la difficile situation de la population dans l’accès au pétrole lampant aux Comores. L’incident s’est produit alors que le journaliste tentait d’informer le public sur une question cruciale touchant la vie quotidienne des citoyens comoriens.
Selon les informations recueillies, deux individus se revendiquant du parti CRC ont violemment agressé le journaliste sur le terrain, tentant de le faire taire et de l’empêcher de rapporter les faits de manière objective et transparente. Cette attaque contre un professionnel de l’information constitue une violation flagrante de la liberté de la presse et des droits fondamentaux qui garantissent la sécurité et l’intégrité physique des journalistes dans l’exercice de leur métier.
Nous sommes profondément préoccupés par le fait qu’aucun témoin n’ait osé intervenir pour protéger le journaliste agressé. Cela souligne un climat d’intimidation et de peur qui pourrait dissuader d’autres médias et journalistes de faire leur devoir d’informer le public sur des sujets cruciaux.
De plus, l’intervention de deux gendarmes en civils, censés assurer la sécurité et la protection des citoyens, est particulièrement troublante. Au lieu de protéger le journaliste, ces agents de l’ordre ont agi de manière inacceptable en contraignant le journaliste à supprimer la vidéo, entravant ainsi la liberté d’expression et d’information.
Il est important de souligner que de telles agressions et intimidations à l’approche des élections présidentielles soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la transparence démocratique et à la liberté d’expression dans le pays. La presse indépendante joue un rôle crucial dans une société démocratique en informant le public de manière impartiale et en exerçant une surveillance sur les actions des acteurs politiques.
Nous appelons les autorités comoriennes à prendre des mesures immédiates pour enquêter sur cette agression et traduire en justice les coupables, quelle que soit leur affiliation politique. Les responsables de cette violence doivent être tenus pour responsables de leurs actes, afin de garantir la sécurité des journalistes et de préserver la liberté de la presse dans le pays.
En tant que défenseurs de la liberté d’expression et du droit du public à être informé, nous exhortons les autorités à garantir un environnement sûr et propice pour que les médias et les journalistes puissent exercer leur travail sans crainte d’agression, d’intimidation ou de censure.
Nous restons solidaires à notre journaliste agressé. Ensemble, nous continuerons à défendre le droit fondamental à la liberté d’expression et à la diffusion d’une information libre, impartiale et transparente.
La Direction de Comoresinfos.
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