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Comme chaque ramadan, le président Azali exhorte ses ministres à combattre la hausse des prix des produits alimentaires.

 

Le mois de Ramadan approche et la question de l’approvisionnement en produits alimentaires et de la cherté de la vie refait surface.

Le président Azali Assoumani a appelé ses ministres à redoubler d’efforts pour garantir la disponibilité des produits de première nécessité et la stabilité des prix pendant cette période cruciale.

Le président a critiqué la spéculation sur les prix, notamment ceux des produits importés. Il a exhorté le ministre de l’Agriculture à veiller à ce que le riz et les produits de consommation courante soient disponibles en quantité suffisante.

La situation est préoccupante, car les prix des produits locaux ont connu une forte augmentation. Un fruit à pain coûte désormais 1500 francs, un quartier de taros 4 000 francs et un régime de bananes à six mains 15 000 francs.

Il est important de noter que la question de l’autonomie alimentaire et de la cherté de la vie ne revient que durant le mois de Ramadan. Il n’y a pas de politique à long terme pour faire face à la cherté des produits alimentaires aux Comores. La production locale diminue d’année en année concernant les produits agricoles alors que la population augmente.

Même les Comoriens de la diaspora comorienne en France sont étonnés de la cherté de la vie quand ils viennent en vacances au pays.

Il est urgent que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour garantir l’accès à une alimentation saine et abordable pour tous les Comoriens, et pas seulement pendant le mois de Ramadan.

Quelques pistes de réflexion de base sont à suivre, telles que l’investissement dans l’agriculture locale pour augmenter la production et réduire la dépendance aux importations, la mise en place d’une politique de subventions pour les produits de première nécessité, la lutte contre la spéculation et le monopole sur les prix, ainsi que l’encouragement de la consommation de produits locaux.

Il est indéniable que ces pistes de réflexion sont connues des pouvoirs publics, mais il est possible que cela relève davantage d’une question de culture politique. En effet, la culture politique aux Comores est généralement axée sur la lutte contre l’opposition, les conflits internes pour l’accès aux postes de pouvoir et la gestion des affaires courantes. Ce qui manque souvent, c’est une culture orientée vers des solutions à long terme.

ANTUF Chaharane 

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