Covid-19
Belou omet de payer 9 jours d’indemnités aux soignants partis en renfort à Mohéli
Alors que la situation sanitaire était très préoccupante à Mohéli, au début du mois dernier, 18 personnels soignants y ont été envoyés en renfort. La première équipe est arrivée le 7 janvier et jusqu’au 31 janvier n’avait perçu qu’une semaine d’indemnités malgré tout leur dévouement. Nos héros que le directeur de cabinet en charge de la défense, Youssoufa Mohamed Ali, maltraite sont revenus à la Grande-Comore le 31 janvier, avec un gros trou dans leurs indemnités.
Belou les avait contacté la veille au soir pour un départ très tôt le lendemain, dimanche. Il leur a assuré qu’ils allaient percevoir leurs perdiem à l’aéroport. Arrivés à l’aéroport, le premier collaborateur du chef de l’État, distribue des enveloppes à l’équipe médicale en partance pour Moroni. « C’était humiliant, cette façon de faire, on aurait dit un tahlil », s’est lamenté un membre de l’équipe.
Mais le pire était encore à venir. « Quand nous avons ouvert nos enveloppes, nous nous sommes rendu compte qu’il manquait l’équivalent de 9 jours d’indemnités, nous avons eu l’impression d’avoir été piégés », raconte, dépitée une autre source.
Si bien que le personnel soignant a refusé de prendre un photo de famille avec le sans pitié de Belou.
Une fois à Moroni, alors que le premier collaborateur de Azali Assoumani avait assuré au contingent d’Anjouan qu’un vol les ramènerait pour Mutsamudu, ils se rendent compte qu’il n’y a pas d’avion ce dimanche. Les anjouanais ont dû prélever dans leurs maigres pitances pour se prendre un billet pour leur île natale. Quant aux frais d’hôtels, toute l’équipe s’est cotisée pour payer.
Il n’y a qu’aux Comores qu’un directeur de cabinet en charge de la défense paie des indemnités en n’hésitant pas à piquer dans la caisse.
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