John Baloz, homme politique comorien et ancien prétendant à la candidature aux élections présidentielles, a récemment attiré l’attention sur les conditions alarmantes de l’hôpital de Hombo à Anjouan, qu’il qualifie de « mouroir ». Ses déclarations surviennent dans un contexte de tension croissante entre la l’opinion publique et l’établissement médical.
L’affaire a pris un tournant tragique lorsqu’un enfant est décédé à l’hôpital, faute de prise en charge rapide. Baloz a dénoncé cet incident, affirmant que le personnel avait refusé de réveiller un cardiologue qui dormait, malgré l’urgence. Ces accusations ont été partiellement confirmées par une infirmière de l’hôpital, reconnaissant le manque d’oxygène pour soigner l’enfant.
Cette révélation a incité John Baloz à appeler les internautes à partager leurs expériences négatives avec l’hôpital de Hombo. Dans un post Facebook récent, il a dénoncé la maltraitance des infirmiers contractuels dans ce qu’il appelle le « Mouroir de Hombo ». Il a souligné que ces professionnels de santé subissent trois mois d’arriérés de salaire, tandis que le directeur de l’établissement aurait engagé deux agents de communication pour un montant total de 100 000kmf.
Baloz accuse l’hôpital de négligence, de mauvais traitements et de prise en charge insuffisante, tout en déplorant l’accueil des patients. Il s’est engagé à lutter contre ce qu’il appelle une « mafia macabre » et à œuvrer pour sauver le peuple de ce qu’il considère comme une association de malfaiteurs déguisée en personnel médical.
Said Hassan Oumouri
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