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Azali injurie la fonction de magistrat suprême et se fait lâcher par celle qui a fait de lui un président, est-ce la fin ? 

Tribune: Après qu’il ait été propulsé à la magistrature suprême de l’Union des Comores par des circonstances mystérieuses en 2016, lesquelles la machine électorale s’était solidée à un troisième tour historique après hésitations et conditions de choix de la personne idéale, Azali Assoumani ne sait plus être un président.
Un président dont ce noble titre lui est échéancé d’ici le 26 mai 2021, et qu’il ne cesse de se heurter aux règles de la République, en se vantant tout le temps d’un soutien d’une forte puissance latente qui a peiné volontairement pour le placer au sommet de l’État et qui lui lâche sans difficulté depuis qu’il a perdu le rythme d’être un homme d’État !
Ses trébuchements s’inscrivent dans le temps mais surtout dans l’école, laquelle le militaire de formation veut s’inspirer. Une école qui préconise une socialisation sociale et économique, condamnant les inégalités sociales dans un rôle où l’État s’accapare de toutes les institutions pour une distribution équitable envers le peuple. Ainsi dans cet exercice du pouvoir, la dictature a une place et devient une dictature socialiste dont Azali Assoumani n’arrive pas à manier.
C’est pourquoi à partir de faux prétextes, disent ceux à qui la prison est devenue leur seconde résidence, que la pseudo dictature comorienne préfère partir en guerre contre le peuple à chaque fois que ce dernier s’indigne de cette politique difficile à manipuler. Cette pratique du faux dictateur est la seule manœuvre qui lui reste pour exercer son droit régalien lequel il l’exprime par la ruse pour un pouvoir hostile envers son peuple qui prend fin de jour en jour jusqu’à mai 2021. Ici, il met en avant son directeur de cabinet chargé de la défense, entouré par ses lieutenants de la Crc pour mépriser le peuple comorien puis après créer de fausses accusations avec la complicité de magistrats corrompus, à l’instar du procureur de la République, réaffirment les habitués des geôles dans la fausse dictature. Enfermer le peuple pour atteinte à la sûreté de l’État et pour violations des règles de la République expose aux yeux de ceux qui savent lire la politique comorienne, une fin d’un régime politique sans attribution politique dont certains parlent de dictature pure et simple , de despotique et d’oligarchique.
Ce dernier, poussé par cette inspiration d’une dictature socialiste sans la maîtrisée, s’enlise dans la complexité d’un régime politique auquel l’Union des Comores d’aujourd’hui n’a plus la patience de supporter la résonance, d’où les différentes hostilités soutenues et exprimées par le peuple et par cette puissance latente à l’endroit de sa personne et de son faux régime politique. Les dérives du Colonel partent également dans ses attributions honorifiques qui mutent en fonction de son humeur de longévité au trône la République et qui prennent une aise dans l’éloge d’un Imam héroïque qui fera de l’Union des Comores un respectueux pays émergent d’ici l’horizon 2030 !
L’Imam dans son rôle de guide suprême comme le veut l’attribution et la tradition, a commencé durant la deuxième année d’un quinquennat duquel plusieurs partis politiques et mouvements politiques s’étaient investis pour la paix et la sécurité dans une continuité républicaine. Une continuité dans laquelle l’alternance quinquennale suppléée par une autonomie des îles (modifiée en 2009) est la valeur suprême de la réconciliation nationale voulue par les accords cadres de Fomboni de 2001, des accords sur le retour de l’île d’Anjouan dans la République des Comores !
Dans cet excès d’aberration politique où se livre celui, qui par les discours et les actions ne le hissent pas au rang d’une élite politique dans une nouvelle appréciation politique, est devenu dictateur pur et simple propre à ses homologues africains. Une fausse dictature socialiste qui méprise toutes valeurs républicaines sans que le tenant ait maîtrisé les concepts de cette dernière en se heurtant au temps dans une nouvelle époque de l’Union des Comores et à la médiocrité par défaut d’un meilleur apprentissage de l’école dictatoriale.
Le mépris de dictature déchue s’exprime dans plusieurs formes dont voici quelques exemples :
– dans la forme d’un gouvernement non républicain mais juste dictatorial pur et simple où les ministres ne sont pas libres de leurs exercices (des ministres sans bilans, lesquels doivent être défendus auprès du peuple à l’Assemblée Nationale devenue une institution à la solde de la pseudo dictature où les honorables députés sont choisis après un concours d’entretien d’embauche), et mais encore, si ces derniers ne sont pas des médiocres de la politique, ils sont des escrocs qui volent depuis plusieurs années l’État Comorien et Français.
– dans la forme d’une Constitution aux méprises républicaines sans aucun effort de s’approcher à la dictature socialiste où les institutions de l’État et les sociétés d’État sont devenues une propriétés d’une minorité influente.
– dans la forme de la disparition d’une institution comme la cour constitutionnelle, disparue dans le paysage de la République en apportant avec elle l’autonomie des îles et les valeurs fondamentales du modèle démocratique comorien plus adéquat à notre situation de coexistence nationale exprimé par notre géographie insulaire, noyées dans un référendum anti-démocratique sans que une institution proche d’elle soit établie (en n’étant pas juriste, je ne vais pas m’y étaler, mais la cour suprême ne répond pas aux attentes d’une dictature socialiste ), des institutions comme la commission électorale nationale indépendante devenue un instrument pour les statistiques de Beit Salam et pour faciliter le recensement des personnes cibles hostiles au régime sans nom d’Azali Assoumani etc..
Ainsi, l’Union des Comores est devenue un État sans attribution d’un régimage politique. Le président Azali Assoumani ne sait pas s’inspirer de la dictature socialiste et tue les valeurs de notre démocratie d’entente nationale propre à la comorienne, laquelle la paix et une petite sécurité régnées depuis deux décennies. Azali Assoumani injurie la présidence de l’Union des Comores car il se veut un dictateur sans savoir comment le devenir et être lâché par la puissance latente dont il ne cesse de vanter un soutien indéfectible, feront encore périr plusieurs autres âmes comoriennes dans les prochains mois, et que la sienne aussi n’est pas épargnée dans cette situation politique tendue.
S. H. Abderemane
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2 commentaires sur Azali injurie la fonction de magistrat suprême et se fait lâcher par celle qui a fait de lui un président, est-ce la fin ? 

  1. Trop de mots savants employés sans maîtrise des règles tue le discours.
    L’accumulation des mots, parfois inutiles, qui n’ont rien à avoir avec le sujet, rend votre discours incompréhensible.
    En attendant, fait-toi une raison. C’est pas la première fois qu’on vire un magistrat.
    De plus, si celle-ci, comme vous le dite a aidé Azali lors des précédentes élections, vous devrez être content de vous être débarrasser.
    Va falloir ce que vous voulez à la fin.

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