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L’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) est sous les projecteurs pour avoir augmenté le prix du riz ordinaire à Ndzuani de manière alarmante. Cette hausse a été mise en œuvre malgré un arrêté conjoint des ministères de l’Économie et des Finances fixant le prix du riz, provoquant une crise au sein de la société et un tollé parmi les consommateurs.
Selon une source interne anonyme, le prix de la tonne de riz a grimpé de 300 000 à 400 000 francs, affectant directement le coût de chaque sac de riz vendu, désormais à 12 000 francs. Cette augmentation du coût a été attribuée à la spéculation de certains commerçants qui ont abusé de la situation, ainsi qu’à une mauvaise gestion de l’Onicor.
En raison de ces problèmes, l’Onicor a accumulé des dettes de plusieurs milliards, ce qui a conduit le ministre des Finances à lancer une mission d’inspection financière pour enquêter. Alors que les consommateurs et les autorités attendent les résultats, les questions sur l’intégrité de l’Onicor et des commerçants impliqués restent sans réponse.
ANTUF Chaharane
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