Dans une conférence de presse organisée ce lundi au Bonovo par le gouvernorat de l’île pour dresser le bilan de deux ans de pouvoir, le gouverneur Fazul a dit ce qu’il pense de la justice comorienne et cela n’engage que lui ,selon ses propres termes.
« Mon bilan est celui d’Azali » martel le gouverneur Fazul avant de citer les différents chantiers en cours dans l’île et ceux qui sont envisagés et dont le financement est déjà disponible,selon lui.
Ces chantiers ont été annoncés au lendemain de l’Ide au même endroit (Bonovo) en présence du Ministre Bianrif Tarmidi et du Ministre Afretane Yssoufa (Lire nos précédents posts).
Dans la foulée des réponses aux questions des journalistes, le gouverneur Fazul, précisera qu’il n’y a aucune solution pour la justice comorienne.
» il faudrait attendre 20 à 30 ans pour espérer un changement » car selon lui, c’est une question d’éducation de base dès le premier âge et qui demande du temps.
« Si non il faudrait des magistrats étrangers à renouveler régulièrement pour éviter la familiarité avec la population » pense-t-il sans ambages.
Mohéli matin
Dans le pays on pouvait s’attendre à tout sauf à un aveu de culpabilité. Et lequel? Celui qui affiche, fièrement, son attachement moutonnier à AZALI vient d’avouer d’absence totale de justice aux Comores. Renvoyer l’espoir d’un état de droit à 20 ou 30 ans c’est dire le mépris d’AZALI vis à vis des droits des comoriens à jouir de la liberté, de la paix et dans état démocratique. Celles et ceux qui réclamaient un DAWULA YA HAKI doivent apprendre à patienter. Les détenus de toute sorte de délits doivent recouvrer la liberté en attendant la naissance d’un état de droit. On peut tirer la leçon suivante sur la détention de tous les hommes politiques et activistes: La sortie de FADHULI caractérise bien le fonctionnement d’une justice aux ordres dont les victimes sont Agwa, Sabkia, Sambi, Salami, Mamadou, ………………………………… et tous les victimes de l’absence de justice aux Comores. Fadhuli n’est pas si idiot que certains voulaient nous le faire croire. Il nous dit ne pas être responsable ou complice de la débauche Azalienne. Enfin, les moutons bien vassalisés d’AZALI doivent se rendre à l’évidence de l’absence d’un état de droit et d’une démocratie au pays. Kweli ze hitima ne ze fwatiha ngazi wanawo, na nde zahundra fadhuli pvo ya wana ne za YOUSSOUF MOHAMED BOINA.