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Arrêt des cours à l’IUT Une décision respectée par les enseignants

L’arrêt des cours déclaré par les enseignants de l’Institut universitaire de technologie (Iut) de l’Université des Comores (Udc) a été respecté à 100%. Malgré le communiqué du service de communication de l’Udc publié hier mercredi 21 décembre et qui remettait en cause cet arrêt de cours. Aux environs de 11h à 12h, aucune des 6 salles des classes de l’Iut n’a ouvert ses portes. La cause serait «un abus des textes» qui régissent cet institut qui ne reçoit des étudiants que par voie de concours.Et certains étudiants veulent s’y inscrire alors «qu’ils ne figurent pas sur les listes des candidats admis», selon de nombreuses sources. «Une décision dénoncée par la totalité des concernées notamment, l’administration de l’Iut et les enseignants en particulier», d’après les dires d’un étudiant qui a requis l’anonymat.

Il ajoutera que certains enseignants se munissent des premières listes portant les noms des admis aux concours pour éviter l’accès aux autres mais ces derniers insistent. «Certains parmi eux ont déjà payé leurs droits d’inscription», a ajouté cet étudiant en génie civile. «Chaque année, on rencontre des difficultés similaires, mais notre administration fait de son mieux. Notre directeur dit prioriser certains étudiants, encourager l’excellence, perpétuer la réputation de l’Udc», fera savoir Hakim Ben Charif un autre étudiant.

Contacté, le directeur de l’IUT, Ahmed Bakar, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Il fera seulement savoir qu’un conseil interministériel a été tenu le mercredi passé pour dénouer cette crise. Ainsi, selon lui, la fin de cet arrêt des cours sera communiquée par une note du ministère de l’education nationale qui sera publiée à une date ultérieure.En tout cas, selon lui, «aucune dérogation n’a été prévue dans les textes régissant l’Udc, ni ceux qui ont défini les modalités d’organisation des concours et d’accès des étudiants à certains écoles ou instituts de l’Udc», pour ceux qui n’ont pas été déclarés admis aux examens d’admission.

Hamidou Ali

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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