Arrestation de l’ancien directeur des hydrocarbures

2 commentaires sur Arrestation de l’ancien directeur des hydrocarbures

1. Arrestation, oui Arrestation! mais arrestation, régulièrement, arbitraire. On en a l’habitude. On banalise. Les arrestations arbitraires, les enlèvements en bandes armées, les condamnations en dehors de règles juridiques, les assassinats ciblés et l’interdiction de dire stoppe à ces forfaitures constituent la culture politique comorienne. Les viols et assassinats des enfants marquent l’esprit fatale de tout un pays. Rien de pire n’étonne personne et la nation tend vers les ténèbres. Pire encore, Azali vient de dresser son bilan pour ces deux dernières années sans évoquer aucun des maux qui rongent le pays. Pour lui tout va bien. La démocratie et l’état de droit ont dicté la désignation du pays à la vice présidence de l’UA. Une vice présidence qui aurait comme mission: La résolution des conflits du continent noire. A croire qu’Azali se prend pour MADIBA, Mandela. Qu’à t-il dit sur l’assassinat de DEBY, l’insurrection au Mali ou la tentative, FrançAfricaine, de déstabiliser la centre Afrique? Le discours d’Azali a sonné comme une invitation paradoxale à toute la population nationale. Un appel à l’unification pour faire face à nos problèmes et un en même temps un dénigrement face à celles et ceux qui se battent pour un état de droit et de démocratie. Comment crier pour la paix, comme un chien aboyant, tout en muselant la liberté d’expression? Comment inviter les oppositions à un dialogue inclusif tout tout en réprimant la libre parole par des arrestations et des détensions sans aucune règle de droit? Je reste convaincu qu’avec Azali, seul le mensonge dicte la conduite du pouvoir et de ses partisans au caractère moutonnier. Le bilan en français sans aucun rapport avec ses propos inaudibles en langue comorienne, atteste sans commentaire le caractère ambivalent de l’individu. Les Comores ont connu mieux pour la magistrature suprême. Jusqu’à ce jour Ali Soilih reste le seul homme politique avec un discours clair et un projet de développement innovant, en dehors d’une politique nationale autoritaire  » La révolution ». Azali, est un militaire allergique aux respects des résultats issus des urnes. Sa biographie parle d’elle même. Alors qu’il avait en charge l’état major du pays, il prend le pouvoir, en 1999, par la force et lorsqu’il fut obligé d’organiser des scrutins libres, il s’est arrangé pour une candidature unique. Evidemment, il rafle la présidentielle. En 2016, après avoir étouffé toute autre candidature que la tienne au CRC, il devient le Président. Et mécontent d’une élection démocratique et de l’éventualité d’une fin de mandat, il va construire une ordure de constitution lui permettant de prendre la démocratie en otage et l’état de droit en victime par ricochet. Aujourd’hui Azali, se gargarise par les peu de routes qu’il bitume, des moudirias qu’il voudrait rénover, la société de pêche qu’il veut confisquer, l’électricité à mi temps et d’une paix sans démocratie dans un état dispensé de droit. Enfin, la honte m’habite depuis qu’il ait parlé d’auto suffisance alimentaire avec une définition qu’il est le seul type à maitriser: On achète et on vend et c’est ce qu’on appelle la libre échange. Un jeune comorien de 17 ans à mes côtés lors du discours me disait, je cite: L’auto suffisance alimentaire c’est la capacité d’un peuple à produire ce qu’il consomme et consommer ce qu’il produit, autrement ne dépendre de personne pour ses besoins vitaux. Ce qui n’empêche pas la continuité des échanges commerciaux et sur ce la concurrence est nourrie par le principe de qualité/prix. Voilà la définition d’un gamin de 17 ans face à celle de notre empereur. Alors , croire que nous sommes sur la bonne voie du fait de la nomination du colonel au poste de vice président de l’UA par ses frères tous presque dictateurs aux pouvoirs illimités et éternels, c’est marcher sur sa propre tête. Je préfère m’arrêter là pour ce jour tout en invitant chacun à regarder Azali et son régime avec lucidité pour mieux comprendre ses manigances. Voir, le Loup et l’agneau de Jean de La FONTAINE

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3. Arrestation, oui Arrestation! mais arrestation, régulièrement, arbitraire. On en a l’habitude. On banalise. Les arrestations arbitraires, les enlèvements en bandes armées, les condamnations en dehors de règles juridiques, les assassinats ciblés et l’interdiction de dire stoppe à ces forfaitures constituent la culture politique comorienne. Les viols et assassinats des enfants marquent l’esprit fatale de tout un pays. Rien de pire n’étonne personne et la nation tend vers les ténèbres. Pire encore, Azali vient de dresser son bilan pour ces deux dernières années sans évoquer aucun des maux qui rongent le pays. Pour lui tout va bien. La démocratie et l’état de droit ont dicté la désignation du pays à la vice présidence de l’UA. Une vice présidence qui aurait comme mission: La résolution des conflits du continent noire. A croire qu’Azali se prend pour MADIBA, Mandela. Qu’à t-il dit sur l’assassinat de DEBY, l’insurrection au Mali ou la tentative, FrançAfricaine, de déstabiliser la centre Afrique? Le discours d’Azali a sonné comme une invitation paradoxale à toute la population nationale. Un appel à l’unification pour faire face à nos problèmes et un en même temps un dénigrement face à celles et ceux qui se battent pour un état de droit et de démocratie. Comment crier pour la paix, comme un chien aboyant, tout en muselant la liberté d’expression? Comment inviter les oppositions à un dialogue inclusif tout tout en réprimant la libre parole par des arrestations et des détensions sans aucune règle de droit? Je reste convaincu qu’avec Azali, seul le mensonge dicte la conduite du pouvoir et de ses partisans au caractère moutonnier. Le bilan en français sans aucun rapport avec ses propos inaudibles en langue comorienne, atteste sans commentaire le caractère ambivalent de l’individu. Les Comores ont connu mieux pour la magistrature suprême. Jusqu’à ce jour Ali Soilih reste le seul homme politique avec un discours clair et un projet national en dehors d’une politique national. Azali, est un militaire allergique aux respects des résultats issus des urnes. Sa biographie parle d’elle même. Alors qu’il avait en charge l’état major du pays, il prend le pouvoir, en 1999, par la force et lorsqu’il fut obligé d’organiser des scrutins libres, il s’est arrangé pour une candidature unique. Evidemment, il rafle la présidentielle. En 2016, après avoir étouffé toute autre candidature que la tienne au CRC, il devient le Président. Et mécontent d’une élection démocratique et de l’éventualité d’une fin de mandat, il va construire une ordure de constitution lui permettant de prendre la démocratie en otage et l’état de droit en victime par ricochet. Aujourd’hui Azali, se gargarise par les peu de routes qu’il bitume, des moudirias qu’il voudrait rénover, la société de pêche qu’il veut confisquer, l’électricité à mi temps et d’une paix sans démocratie dans un état dispensé de droit. Enfin, la honte m’habite depuis qu’il ait parlé d’auto suffisance alimentaire avec une définition qu’il est le seul type à maitriser: On achète et on vend et c’est ce qu’on appelle la libre échange. Un jeune comorien de 17 ans à mes côtés lors du discours me disait, je cite: L’auto suffisance alimentaire c’est la capacité d’un peuple à produire ce qu’il consomme et consommer ce qu’il produit, autrement ne dépendre de personne pour ses besoins vitaux. Ce qui n’empêche pas la continuité des échanges commerciaux et sur ce la concurrence est nourrie par le principe de qualité/prix. Voilà la définition d’un gamin de 17 ans face à celle de notre empereur. Alors , croire que nous sommes sur la bonne voie du fait de la nomination du colonel au poste de vice président de l’UA par ses frères tous presque dictateurs aux pouvoirs illimités et éternels, c’est marcher sur sa propre tête. Je préfère m’arrêter là pour ce jour tout en invitant chacun à regarder Azali et son régime avec lucidité pour mieux comprendre ses manigances. Voir, le Loup et l’agneau de Jean de La FONTAINE

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