En ce moment

Après 5 ans de blocage : les Comores et Madagascar reconnectés dans le ciel ! 

Après cinq années d’interruption, un souffle nouveau traverse enfin le ciel comoro-malgache. La reprise imminente des vols directs entre les Comores et Madagascar vient mettre fin à une parenthèse aérienne et diplomatique qui aura profondément marqué les deux pays depuis 2020, date à laquelle la compagnie Int’Air Îles avait cessé ses activités. Cette fois, c’est Royal Air, transporteur comorien, qui s’apprête à relancer l’axe Moroni–Mahajanga.

L’annonce s’est propagée vendredi comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Le ministre malgache des Transports, Juste Raharisone, a confirmé à la presse locale l’ouverture prochaine de cette ligne directe opérée par Royal Air. Ce développement marque également l’apaisement d’un long conflit diplomatique opposant Moroni au régime désormais déchu d’Andry Rajoelina. Et, comme souvent, une bonne nouvelle en entraîne une autre : les liaisons devraient être renforcées par Ewa Air, compagnie de droit français basée à Mayotte.

Cependant, selon une source interne à l’ANACM interrogée par nos soins, Ewa Air ne sera pas autorisée, dans l’état actuel des accords, à effectuer un vol direct entre Moroni et Madagascar. La compagnie devra obligatoirement transiter par Mayotte, aussi bien à l’aller qu’au retour. Malgré cette contrainte, son arrivée dès le 13 décembre est perçue comme un atout majeur pour les voyageurs.

Grâce à sa position stratégique au sein de l’archipel, Ewa Air devrait contribuer à réduire considérablement la durée et le coût des déplacements. Aujourd’hui, les passagers sont contraints de transiter par Addis-Abeba avec Ethiopian Airlines ou par Nairobi avec Kenya Airways avant de rejoindre Moroni ou Antananarivo, un détour de près de 21 heures, parfois assorti d’une nuit en transit.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!