
La Vice-Présidente de Seine-Saint-Denis, Mélissa Youssouf, a saisi le Procureur de la République, Éric Mathais, suite à des propos tenus par Salime Mdéré, Vice-Président du Conseil Départemental de Mayotte, lors d’une interview sur la chaîne La Première le 24 avril. Salime Mdéré, évoquant l’opération Wuambushu et les affrontements à Tsoundzou, a employé des termes tels que « délinquants », « voyous » et « terroristes » pour qualifier les jeunes sans-papiers et a déclaré : « Il faut peut-être en tuer. »
Mélissa Youssouf a dénoncé ces propos graves et répréhensibles, considérés comme un appel au meurtre, qui ne peuvent être tolérés sur une chaîne publique ou lors d’un débat. Elle a rappelé que de telles provocations sont punissables en vertu de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1991 sur la liberté de la presse, et encourt une peine de cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
En vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale, Mélissa Youssouf a demandé au Procureur de la République de poursuivre l’affaire et de sanctionner Salime Mdéré pour ses propos inacceptables.
ANTUF chaharane.
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