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Analphabétisme politique du putschiste Azali

Opinion libre: C’est épouvantable d’avoir entendu les révélations du rédacteur en chef de RFO .Azali s’est confié à lui qu’il veut entrer dans l’histoire entant que bâtisseur. Depuis la tombé de cette confession sur le plateau de France24, les questions fusent de partout et la plus insolite viens d’Azali lui-même. Selon les confidences de cette journaliste, Azali ne comprend pas pourquoi les comoriens lui en veulent autant alors que les routes, l’électricité, un aéroport à 40 milliard, el marouf, le galawa …etc. sont en chantier ?

Quoi que cela déplaise, Azali doit comprendre qu’au milieu de cette marasme économique, les comoriens ont assez appris de leçons. ils rechignent a jamais d’être guidés comme un troupeau par la même classe politique qui les a plongé dans cette situation. Cela explique la raison pour laquelle le peuple comorien unit sa voie, refusant ainsi de vivre de la charité d’un gouvernement de mafia. En occurrence, loin de se résigner devant l’oppression, il résiste énergiquement car il veut apporter un jugement sur la manière dont il est gouverné. Cela est d’autant plus vraie puisque tous ces réalisations n’est que l’arbre qui cache la foret. Sans appel d’offre, le clan Azali fait main basse sur des milliards pour s’enrichir. Seules les miettes sont dépensées dans ces chantiers tandis qu’une pluie de milliards s’évapore dans des paradis fiscaux.

Comment Azali est-il devenu en un laps de temps le personnage le plus honni aux Comores, devançant Bob Denard ? Ce constat est basé sur la rue qui le conspue invariablement .en outre, suivant les réactions qui enflamment le web, il est juste approprié de dire qu’Azali est une abomination selon 80% de ceux qui s’expriment sur le net.

De toute évidence, un bâtisseur n’écrase pas ses opposants pour étendre sa puissance politique .Il ne Fomente pas des actes ignobles pour en attribuer la paternité a l’opposition. Or, C’est tout ce qu’Azali sait faire pour ainsi dire qu’il n’y a pas de prisonniers politiques. Amine soeuf en a appris le mode opératoire lors de ses voyages fréquents en Russie : l’emprisonnement de l’opposant Oleg Sentsov, accusé de terrorisme avec le témoignage de complices préfabriqués lui en a inspiré le montage de l’insurrection d’Anjouan.

Quoi qu’Azali fasse, cela ne suscite guère d’engouement et ne lui attire aucune sympathie mais au contraire chaque jours apporte son lot d’opposants. Cela consiste à dire que des le début de son mandat, Azali est induit en erreur par ses courtisans : le concept de bâtisseur revêt avant tout un aspect philosophique. Il ne se limite pas à la seule vocation de construire des infrastructures. A quoi servirait de construire des routes afin de permettre à monsieur X de se déplacer facilement sur l’axe A vers B pour travailler dans l’administration si au final il se fera voler les fruits de son travail par un président pionnier en la matière ? Pour avoir les mains libres, Azali a éliminé l’organe de lutte contre la corruption au lieu de bâtir à la place un gigantesque verrou pour en faire un instrument d’éthique et d’efficience politique.

En effet, un bâtisseur prend en considération les aspirations de son peuple pour en faire une force pour relever tous les défis. Tout porte à croire qu’Azali n’a pas hésité à raser l’hôpital El marouf pour y construire en lieu et place un hôpital de renommé international. Alors, s’il veut vraiment entrer dans l’histoire entant que figure emblématique, Pourquoi ne peut-il pas être guidé également par la même vision pour nous apporter à grand pas le changement politique afin d’aboutir à la bonne gouvernance par une démocratie participative ?

Monsieur le président, je suis sans ambages sur la question et j’apporte ici une suggestion
1- e-gouvernance économique : informatiser et rendre publique tous les finances publiques afin que chacun de nous puisse suivre a la loupe les dépenses de l’état pour éviter un gouffre financier.
2- e-gouvernance politique : mettre en place un congrès virtuel : mettre en réseau nos intellectuels afin de les permettre d’être compétitifs dans les projets qui serviront de base à l’élaboration de la politique général de l’état.

En fin, si un analphabète est celui qui ne sait pas lire ni écrire, comment Azali compte t’il écrire l’histoire de son pays entant que bâtisseur alors qu’il ne sait pas lire les aspirations de son peuple qui mène un combat pour une refondation totale de la république.

Par Cap Patrie

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