Opinion libre: Lorsque serait-il dit : « allez y et semez la terreur… » Certains hommes à l’uniforme avait traduit cela en climat de guerre et non opération de recherches… la dernière serait légale et moins couteuse. Combien, comment et par qui le GIPHP a fait l’assaut à Gu-ntsini ? Seule l’enquête pourrait le définir. Mais s’il y aurait enquête. Pour enquête, les Gu-ntsiniens ont perdu espoir, depuis que le mot équilibre a été placé à la médiane. Du secteur, quartier Sud de la cité, les gens larmoient, toussent et éternuent de toutes narines et toutes veines.
C’est bien la fumée qui se dégage les pointes des armes de guerre aux mains des hommes et femmes du GIPHP. Une fumée épicée, donc piquante. Non seulement qu’elle envahit l’aire mais, elle pénètre les logis par les fenêtres et les failles. Et de l’autre coté, des jets de pierre, œuvre d’un groupe de jeunes sacripants, jets de pierre qui n’atteignent même pas les devant des souliers des hommes du GIPHP armés jusqu’aux dents. Les balles retentissent toujours, le quartier Sud de la cité Gu-ntsini, prend l’image de la bande Aozou ou de Goma, d’il y a quelques années.
La crainte des riverains s’invite sans rendez-vous. Les femmes se claustrent dans leurs foyers. Gu-ntsini est avalé par un ciel gris artificiel. Un seul mot dans l’ entendement des hommes confiés l’ordre à Gu-ntsini. Pourtant les carrosses ont quitté la cité, mais cette fois-ci sont la fierté et l’honneur maquillés qui priment. Et les balles commençaient à servir d’outils. Des murs troués, des poteaux confrontés… les rafales renoncent les kalachnikovs et y quittent si vite et si méchantes sans retour et à la vitesse lumière.
Said Yassine Said Ahmed /fb
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