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1,126 milliard de francs comoriens présumés détournés : Le directeur de l’Union des Meck placé sous contrôle judiciaire

 

Le directeur de l’Union des Meck, Ahamada Saïd Bahassani, fait face à des accusations graves de détournement de fonds et d’enrichissement illicite. Convoqué ce mercredi par le doyen des juges d’instruction, Elamine Saïd Mohamed, le responsable du réseau Meck est inculpé pour « abus de biens sociaux, concussion, enrichissement illicite, prise d’avantage illégale, détournement et blanchiment ». À l’issue de cette audience, une perquisition a été menée au siège de l’Union des Meck, et à l’issue de cette opération, le directeur général ainsi que le directeur administratif ont été placés sous contrôle judiciaire.

Un achat controversé de 1,126 milliard de francs comoriens

Les accusations proviennent de cinq membres de l’Union des Meck, qui se sont constitués partie civile et ont porté plainte contre Ahamada Saïd Bahassani. Ces plaignants contestent notamment l’achat de l’ancien hôtel Les Arcades, désormais transformé en nouveau siège de l’Union. Selon eux, cette acquisition a été réalisée de manière irrégulière et sans respecter les procédures légales.

Le prix de cet achat est au cœur des accusations. Selon les plaignants, le montant ne devait pas dépasser 600 millions de francs comoriens, alors qu’il a été fixé à 2,25 millions d’euros, soit près de 1,126 milliard de francs comoriens. Ces informations ont été obtenues auprès de sources anonymes, et l’absence de validation par le conseil d’administration et l’assemblée générale constitue, selon les plaignants, une violation des statuts de l’Union des Meck.

Travaux de rénovation suspectés

Outre l’achat du bâtiment, les plaignants dénoncent également des irrégularités dans les travaux de rénovation. Le budget de ces travaux avoisinerait les 100 millions de francs comoriens, ajoutant à la complexité de l’affaire. Ils soulignent l’absence d’expertise et d’autorisation pour ces opérations financières importantes.

Malgré la gravité des accusations, les élus de l’Union des Meck n’ont pour l’instant fait aucun commentaire, ce qui soulève des questions sur leur rôle et leur silence face à cette affaire. L’enquête se poursuit et cette situation est à suivre de près.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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