On le surnomme SARKOZY. Sacré ministre de l’intérieur au niveau de l’île d’Anjouan sous le Rebelle Mohamed Bacar, porte parole de la famille politique séparatiste sous un Colonel aux mains de sang, Jaffar Salim aura marqué les pages sombres de l’histoire de l’Union des Comores. Mais comme souvent, les bourreaux de la nation arrivent très rapidement et facilement à retrouver leur notoriété auprès de leurs victimes. Le coup magique du Sarkozy bacarien est : le football.
En effet, dès son retour aux Comores, Jaffar Salim a tout fait pour qu’il soit blanchit auprès de la Justice. Il a usé de toutes les relations pour rendre vierge son casier judiciaire, lui qui, pendant la tyrannie de Mohamed Bacar, était au premier rang de la tentative de division des îles. Il a brillé par son silence sur les questions politiques tout au long du régime Ikililou avant de se convertir au sport en devenant Président d’une équipe de football à Anjouan. Il s’est investit dans le redressage de son image de personnage public pour gagner une crédibilité.
Si les Comoriens ont le talent de tolérer les traitres de l’Etat et les délinquants intellectuels, on ne peut se permettre de chérir un séparatiste confirmé. Sa sortie médiatique (voir Alwatwan du vendredi 22 décembre 2017) prouve que les séquelles de l’homme de division sont encore là, bien fraîches. La faculté de revenir sur ce qui nous éloigne entant que frères de même destin, le cri de « séparatisme » sur n’importe quel sujet. Peu à peu, Jaffar Salim achève son virage de passionné du ballon rond vers le rebelle machiavélique d’antan. Pour nous autres c’est tout sauf une surprise.
La liberté d’association comme le droit au pardon n’excluent pas la justice pour tous. Et le comorien que je suis, attends fermement les excuses publiques de Mohamed Bacar et des criminels comme Jaffar Salim alias SARKOZY. On ne peut continuer de tolérer l’impunité, sinon la haine réveillera le kamikaze qui est en nous. Jamais nous n’oublierons vos noms dans l’histoire sombre des Comores.
Hodary Said Hilali
yeyarnda yayi na djidjuwé.meme DIEU nous a dit dans le coran, al ayine bil ayine assine bissine aldjururh kiswaswa.