C’est sous les honneurs du protocole républicain que le président français Emmanuel Macron a foulé, hier matin, le sol malgache pour une visite d’État très attendue. Accueilli à l’aéroport d’Ivato par le Premier ministre Christian Ntsay, le chef de l’État français, accompagné de son épouse et d’une délégation composée notamment du ministre d’État chargé de l’Outre-mer, Manuel Valls, s’est ensuite dirigé vers le palais présidentiel d’Iavoloha.
Là, une rencontre en tête-à-tête avec le président Andry Rajoelina a donné le ton d’une visite placée sous le signe du renouveau et de l’ambition. Qualifiant l’échange de “franc et constructif”, le locataire d’Iavoloha a souligné une vision partagée d’un avenir commun entre la France et Madagascar.
Durant la réunion bilatérale qui a suivi, six axes stratégiques ont été définis comme prioritaires : énergie, transports, formation, environnement, agriculture, ainsi que les minerais critiques et terres rares. Des projets d’envergure comme le barrage de Volobe, le chantier hydroélectrique d’Antetezambato ou encore la réhabilitation du réseau ferroviaire Antananarivo-Toamasina ont été mis en avant.
Le président Rajoelina a également abordé la question sensible de la dette malgache, insistant sur l’importance d’un partenariat aux retombées concrètes pour les populations. Emmanuel Macron a, pour sa part, appelé à l’implication active des ministres des deux pays pour faire avancer les projets et assurer leur mise en œuvre.
Un cap a été fixé, une feuille de route posée : les deux dirigeants entendent faire de cette coopération un moteur de développement durable pour Madagascar.
IBM
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