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Vers une sortie de crise à l’université : les enseignants lèvent partiellement leur grève après 110 jours

Après plus de trois mois de paralysie, un vent d’apaisement souffle enfin sur l’université comorienne. Réunis en assemblée générale le 29 septembre dernier à l’Institut de Formation (IFERE), les membres du Syndicat national des enseignants de l’université des Comores (Sneuc) ont décidé d’une reprise partielle des activités pédagogiques afin de boucler l’année universitaire 2024-2025.

Cette décision marque un premier pas vers un compromis entre les autorités éducatives et les enseignants, en grève depuis 110 jours. « Notre mouvement a permis d’ouvrir un dialogue avec le ministre de l’Éducation, le directeur de l’enseignement supérieur et le représentant du Secrétaire général du gouvernement », a expliqué Youssouf Boinaheri, secrétaire général du Sneuc. « Nous avons examiné un projet d’accord et décidé de reprendre partiellement les cours pour terminer les travaux restants : délibération des examens et organisation des sessions. »

Si cette reprise est perçue comme un signe d’ouverture, elle ne marque pas pour autant la fin de la crise. Sur les cinq revendications initiales, seules trois ont reçu une réponse favorable de la part des autorités. « La reprise de l’année académique 2025-2026 dépendra d’un accord officiel. Sans engagement clair de l’État, nous n’entamerons pas la nouvelle année », a prévenu Boinaheri.

Concernant les concours récemment organisés, le syndicat a tenu à se désengager totalement. « Nous n’y avons pas participé. Il revient aux organisateurs d’assumer leurs choix », a-t-il ajouté.

Le Sneuc prépare désormais un document officiel qui servira de base à un protocole d’accord définitif, condition essentielle pour une reprise complète des activités universitaires.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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