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Vers une réorganisation du temps de travail dans la fonction publique

Les habitudes des fonctionnaires comoriens s’apprêtent à changer. Depuis le 19 septembre, un décret présidentiel – le n°25-115/PR – introduit une réorganisation profonde de la semaine de travail dans les administrations publiques. Signé par le chef de l’État, Azali Assoumani, ce texte réduit la durée hebdomadaire de six à cinq jours et redéfinit le rythme des journées de travail.

Cette réforme, déjà annoncée lors du conseil des ministres du 26 août par la porte-parole du gouvernement Fatima Ahamada, repose sur les dispositions du Code du travail et du Statut général des fonctionnaires. Concrètement, les administrations fonctionneront désormais du lundi au vendredi, chaque journée intégrant une pause méridienne. Le vendredi revêt une dimension particulière : les horaires devront être validés par le mufti de la République, consulté à la demande du ministre en charge de la Fonction publique.

Le champ d’application du décret est large. Il s’étend à tous les ministères, à leurs directions centrales et régionales, ainsi qu’aux établissements publics administratifs et aux collectivités territoriales. Toutefois, une certaine souplesse est prévue : les entreprises publiques confrontées à des impératifs techniques ou à l’exigence de continuité de service pourront adapter leur organisation. Les services soumis à des régimes spécifiques, comme les permanences ou l’astreinte, disposeront également de dérogations.

Le président Azali insiste néanmoins sur le caractère obligatoire des nouvelles dispositions. Les administrations devront afficher clairement les horaires, tenir un registre de présence et assurer un suivi rigoureux pour en garantir le respect. L’entrée en vigueur effective dépendra de l’arrêté ministériel qui fixera les horaires définitifs.


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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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