
Ces derniers jours ont été terribles à Anjouan, en termes de pertes de vies humaines en mer. Le dernier drame en date remonte à la nuit de mardi à mercredi dernier. Une embarcation de fortune voulant rejoindre clandestinement Mayotte a fait naufrage, non loin des côtes de sa destination. Aucun survivant n’aurait été retrouvé.
Il est difficile de dire combien d’âmes avaient embarqué à bord de ce kwassa. Toutefois, selon certains témoignages, l’embarcation, partie de Kangani avec un nombre limité de personnes à bord, a du recevoir un surplus de passagers d’une autre vedette appartenant au même groupe de passeurs, en pleine mer, à quelques encablures des côtes mahoraises. Et c’est suite à ce surchargement qu’elle aurait chaviré.
Avant ce naufrage, un autre kwassa, cette fois parti de Domoni quelques jours avant, serait jusqu’au jour d’aujourd’hui sans nouvelle. Sans oublier que depuis plus d’une semaine, deux pêcheurs de la ville de Mirontsy sont portés disparus, tandis que les corps sans vie de deux autres pêcheurs moheliens, qui avaient également été portés disparus dans la même période, ont été finalement repêchés à quelques jours d’intervalle.
Au-delà de la tristesse passagère que peuvent susciter ces drames maritimes à répétition, les pertes en vie humaine qui en résultent ne font même pas l’objet d’un communiqué gouvernemental de compassion.
J.L / C.A
C’est la faute de la france et des mahorais. La france doit développer les comores et leur donner du travail pour qu’ils restent au pays.