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Une rentrée universitaire tardive et timide à l’Université des Comores

Après plusieurs semaines d’attente et de reports successifs, les amphithéâtres de l’Université des Comores ont enfin rouvert leurs portes, lundi 10 novembre. Prévue initialement en septembre, la rentrée universitaire 2024-2025 a connu un important décalage, conformément à l’arrêté du ministre de l’Éducation nationale du 29 août. Si cette reprise marque officiellement le lancement de la nouvelle année, la participation reste toutefois timide sur l’ensemble des campus.

À Ngazidja, notamment à Moroni et à Mvuni, la faible affluence des étudiants a été particulièrement remarquée. À l’Institut universitaire de technologie (Iut), quelques enseignants et étudiants ont répondu présents lors de la cérémonie d’ouverture. Le directeur, Ahmed Bakar, y a adressé un discours de bienvenue aux nouveaux inscrits, insistant sur « la rigueur académique et la discipline nécessaires à la réussite ». Il a rappelé que l’Iut forme « des techniciens supérieurs et des cadres intermédiaires indispensables au développement du pays ».

Conscient du retard accumulé, le directeur a annoncé que les cours mettront davantage l’accent sur les nouvelles technologies afin de rattraper le calendrier académique. Il a précisé que les enseignements débuteront officiellement le jeudi 13 novembre.

Du côté de l’Ifere, la reprise a également souffert d’une faible mobilisation. Son directeur, le Dr Issa Youssouf, a regretté « des lenteurs administratives persistantes » et l’absence d’une note officielle détaillant le découpage de l’année universitaire. Le communiqué du 7 novembre, censé fixer la rentrée au 3 novembre, ne correspondait pas à la réalité du terrain.

Seule exception notable, la Faculté des Lettres de Mvuni, où les cours ont bien démarré le 10 novembre, après une rentrée administrative anticipée des enseignants dès le 5. Malgré les incertitudes, la communauté universitaire espère désormais une année plus stable et mieux organisée.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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