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Une cargaison de riz de 7 000 tonnes attendue à Ndzuani pour novembre

À Ndzuani, un groupement de cinq commerçants, détenteurs de la licence d’importation du riz ordinaire, s’apprête à recevoir une importante cargaison de 7 000 tonnes de riz, attendue au port de Mutsamudu le 4 novembre prochain. L’annonce a été faite hier lors d’une conférence de presse tenue à Mutsamudu, au cours de laquelle les commerçants ont expliqué les modalités de cette commande collective.

Mohamed El-Bakri, l’un des membres du groupement et commerçant basé à Mutsamudu, a précisé que cette initiative résulte de la libéralisation partielle du monopole sur l’importation du riz, donnant à chaque détenteur de licence un quota de 5 000 tonnes par an. « Nous avons décidé de nous regrouper pour une commande commune de 7 000 tonnes, ce qui nous permet de négocier des conditions avantageuses avec notre fournisseur. Le riz, qui sera conditionné en sacs standards, est de la même qualité que celui que nous consommons habituellement », a-t-il affirmé.

Ce riz long grain, avec 10 % de brisure, arrivera à bord du M/V Valentina, un navire spécialement affrété pour cette livraison. Selon Yasmine Mdama, un autre membre du collectif, le choix d’un fournisseur unique permet d’harmoniser les prix sur l’île. Elle a aussi mentionné la possibilité d’une baisse de prix, avec une prévision de vente à 400 000 francs la tonne pour les grossistes, et environ 11 500 francs pour les détaillants. « Nous aurons plus de certitudes sur le prix définitif d’ici le 15 octobre », a ajouté Mdama.

Le groupement ne compte pas s’arrêter là. En plus de cette première cargaison, un second navire devrait accoster d’ici fin décembre pour garantir un approvisionnement continu. « Nous réfléchissons aussi à des stratégies pour éviter la pénurie tout en contrôlant les risques de surabondance », a souligné Mdama.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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