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[Tribune]: notre ami Raïs Sambi dans le sarcophage du pharaon ?

[Tribune]Des rumeurs, de plus en plus persistantes, circulent ces derniers jours faisant état d’une brutale détérioration de l’état de santé de l’ex Raïs Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI.

Très embarrassé, le gouvernement illégitime et illégal du colonel putschiste GOZIBI serait actuellement à la manoeuvre pour chercher à filer la patate chaude à un pays tiers qui accepterait d’offrir un mouroir à un otage encombrant et pour lequel la solution finale est la seule issue envisagée pour  » l’Etat terroriste de Moroni ».

Le pouvoir dictatorial du colonel GOZIBI, après avoir joué la montre et fait le choix criminel de laisser pourrir la situation malgré toutes les options qui étaient sur la table, aurait entamé une course contre la montre car il est envahi par la peur de voir ce dernier mourir dans ses mains et craint, en conséquence, les représailles de la population Comorienne si, par malheur, une telle épilogue dramatique voyait le jour.

Il est évident que les conséquences engendraient par une telle fin auraient des effets dévastateurs.

De source digne de foi, une option semble retenir l’attention du bourreau de Mtsoudje: la déportation de SAMBI vers l’Égypte du général EL’SISI que AZALI voue une admiration sans limite et considère comme étant un modèle d’exemplarité.

Son mentor donc, le colonel veut marcher sur les pas du Général sanguinaire tueur du Président Morsi et de son fils; Morsi, produit du printemps arabe, qui est arrivé au pouvoir par le suffrage universel et qui a fini sa vie malheureusement dans des conditions atroces, abominables et inhumaines jusqu’à mort s’en suive.

Voilà ainsi le rêve macabre que nourrit GOZIBI à l’encontre de son bienfaiteur Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI.

Récemment, AZALI s’est rendu en Égypte où il eu un long entretien avec son homologue égyptien, et la solution finale serait à l’ordre du jour.

En effet, aux yeux de GOZIBI, l’Égypte dispose d’un savoir faire dans le domaine qu’il entend mettre à profit pour se débarrasser de son otage de marque.

Dans cette démarche, il s’inspire du cas de Yasser ARAFAT: voir Paris et mourir à bord de l’hélicoptère le conduisant vers un hôpital parisien, question de soulager des consciences.

Cette épisode rappelle la mise en scène théâtrale orchestrée par le chef de la diplomatie touristique d’Azali effectuant une visite inopinée à la prison de l’ex Raïs tout en prétendant « rendre visite à un ami. »

C’est une hérésie, une insulte à la famille du victime, à nous ses amis, ses frères et la très grande majorité de la population.

La théâtralisation de Monsieur La Vertige à 2000 euros a choqué et témoignė du misérabilisme, du cynisme outragieux de ces putschistes dont l’humour vole aux raz de pâquerettes.

Toutes ces maladresses démontrent et témoignent de l’embarras qui, au fil du temps, succède au confort sordide sur lequel le pouvoir reposait.

A cette certitude, la peur panique, emboîte les pas, remplace et s’installe au coeur même du système AZALI.

Elle ronge et fissure l’édifice car la disparition d’Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI sonnerait le glas d’une fin de règne certaine.

De plus, les affaires du Colonel ne s’arrangent pas car un allié de poids l’Arabie Saoudite – amorce un raporochement circonstancié avec son voisin le QATAR.

Voilà un événement qui contrarie sérieusement les plans machiavéliques de GOZIBI.

Car si le décès survient hors des Comores, cela permettrait au régime de disposer du temps nécessaire pour mettre en place certaines dispositions qui, selon les machiavélistes du pouvoir, permettraient de contenir les réactions prévisibles de la population, particulièrement les Anjouanais.

C’est une forte erreur de jugement car la popularité de SAMBI dépasse toutes les frontières.
Où que se produirait ce décès sur ordonnance, AZALI tu signeras ton acte de décès.

▪C’est pour te dire que Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI doit retrouver sa totalité liberté de mouvement et d’expression de manière à pouvoir choisir librement le pays de son choix pour son évacuation et ses soins.

Dans le cas contraire, ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase en provoquant le déferlement d’un Tsounami qui emportera tout sur son passage, en faisant table rase d’une épisode lugubre de l’histoire récente de notre pays.

Kamal Abdallah Salim

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