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[Tribune]: Le diabète, première cause de mortalité aux Comores

Opinion: Silence! l’Etat comorien et les médecins sont responsables et coupables de crime contre l’humanité en abandonnant sa population à une forte mortalité par le diabète et par l’absence monstrueuse d’une politique de lutte et de prévention.
Certains crapuleux médecins ruinent les familles, amputent les doigts avant de conseiller le départ vers Mayotte.
Convaincues qu’elles n’ont rien à perdre, les familles vendent l’héritage et les lancent dans les eaux mortelles de l’océan indien.

Soit le corps échoue inanimé et déchiqueté sur les rives de Mayotte ou par chance, entre la vie et la mort, les pompiers de Mayotte sont avertis d’une découverte désespérante dans une plage.

Souvent la prise en charge humanitaire et professionnelle révèle l’irresponsabilité malveillante d’une grande partie de nos médecins justifiant un Etat en décomposition.
Oui, la situation n’est pas nouvelle, mais sous la dictature, elle s’empire et donne l’impression qu’il s’agit d’une politique prémédité visant à freiner l’accroissement de la population par un Etat voyou.

La prise d’otage du pays ces trois dernières années empêche la visibilité de ce drame qui doit interpeler tout le monde.

Chez nous, un diabètique est un mort assuré. Les plus chanceux sont des amputés à Mayotte.

Au rythme actuel, en 2030, le tiers de la population serait des handicapés dont la moitié aura une moyenne d’âge de 45 ans.

Une situation qui nous ramène dans un sombre avenir où la population serait la plus faible au monde.
Dénonçons cette forme de génocide silencieuse!

BEN ALI.

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