
Dans un récent développement choquant, un cadre du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI) a été mis aux arrêts pour son implication présumée dans un trafic de passeports. Selon un rapport d’Al-watwan, l’agent en question aurait admis les faits. Cependant, il est surprenant de constater qu’aucune inculpation n’a été prononcée ni d’information judiciaire ouverte à ce stade. Cette situation soulève des questions sur l’intégrité du système judiciaire, surtout lorsqu’on la compare à la rapidité avec laquelle la justice est servie contre les opposants politiques.
Par exemple, dans le cas de l’ex-président Sambi, la justice n’a pas tardé à enquêter et à prononcer des peines sévères. Mais dans le scénario actuel, il semble y avoir une certaine complaisance, voire une corruption latente, qui empêche la justice de prendre son cours. L’absence d’action judiciaire dans cette affaire de trafic de passeports au sein du MAECI démontre une possible partialité du système en faveur des individus bien placés, mettant en lumière une corruption « entre amis » qui entrave la justice.
Cette affaire jette une ombre sur l’intégrité des institutions gouvernementales concernées et appelle à une enquête approfondie pour assurer la transparence et l’équité dans l’administration de la justice.
Saïd Hassan oumouri
Réagissez à cet article