Le 5e séminaire technique du bureau de liaison de l’Afrique Centrale s’est tenu à Moroni. L’assise était centrée sur la sécurité sociale.
« Nous avons l’obligation d’organiser deux séminaires par an et nous tournons principalement sur la bonne gouvernance », déclare Paul Pierre Mbeleg, officier de liaison de l’AISS en Afrique Centrale. « Il faut prendre des mesures préventives et proactives. C’est-à-dire que nous devons au niveau de nos caisse de retraite, réfléchir à comment maintenir nos caisses en traquant la fraude et en recouvrant les cotisations sociales là où elles se trouvent et de façon régulière », ajoute-t-il.
Cet officier de liaison de l’AISS a montré qu’ils sont venus à Moroni pour deux raisons. « Nous venons aux Comores pour que la caisse comorienne de retraite puisse bénéficier des avantages, de l’expérience et des bonnes pratiques des autres caisses. Qu’elle puisse également demander au pouvoir de ce pays de soutenir la sécurité sociale qui est un instrument incontournable pour la lutte contre la pauvreté », précise Paul Pierre Mbeleg.
Ces pays membres de l’AISS et directeurs régionaux des Caisses de retraite sont venus discuter sur les mesures préventives et proactives de sécurité sociale. « L’objectif principal est de venir échanger les bonnes pratiques et chaque pays va présenter sa situation en matière de sécurité sociale », lance Abdillah Mze, le directeur général de la Caisse de Retraite des Comores. Au cours de son intervention, le directeur général de la Caisse de retraite des Comores a profité pour montrer la situation de sa structure.
« Notre Caisse de retraite est dans une phase embryonnaire au point de vue organisationnel et financier. On a commencé à sensibiliser les personnes concernées », avance-t-il. Il ajoute que « maintenant, il reste le grand souci qui est le problème juridique. La caisse de retraite est régie par des textes qui datent de l’époque coloniale et qui n’ont pas été revus jusqu’à présent ». Face à cette situation, la caisse de retraite prévoit de travailler sur de nouveaux textes.
Mohamed Youssouf (HZK-Presse)
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